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Paludisme
Ce n'est pas encore éradiqué !
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2014

Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme : l'épidémie de paludisme risque de réapparaître chez nous, et en particulier à Ghardaïa. Ils sont formels : si on en est là, ce n'est pas à cause des supporters de l'EN de football qui auraient, soi-disant, introduit la maladie du Burkina. La cause serait plutôt à chercher dans le relâchement de nos systèmes de prévention.
Abdelouahab Bengounia, chef de service épidémiologie et médecine préventive du CHU Mustapha-Pacha, a alerté, hier, au forum d'El Moudjahid, sur la forte probabilité du retour de l'épidémie à Ghardaïa en particulier dans la région de Metlili. Selon lui le relâchement des systèmes de prévention a eu pour conséquence la prolifération d'un micro-foyer autochtone de transmission à caractère local. Dans un autre contexte il a rejeté la thèse selon laquelle ce sont les supporters de l'équipe nationale qui auraient ramené le virus du Burkina Faso l'année dernière. Concernant le dernier cas de paludisme apparu dans la wilaya de Batna, le professeur a affirmé que la victime a subi une opération chirurgicale au cours de laquelle il y a eu une contamination à travers un sang infecté. En outre, il a affirmé que 700 cas de maladie à transmission vectorielle sont enregistrés annuellement en Algérie. Par ailleurs il a déploré le manque de moyens pour diagnostiquer les maladies à transmission vectorielle. Moins de 3% du budget alloué au secteur de la santé est consacré à la prévention, selon lui. L'intervenant a, en outre, insisté sur le rôle des pouvoirs publics à activer la mise en place de l'Institut national de veille sanitaire (INVS), recommandé depuis plusieurs années. La veille sanitaire qui consiste à suivre l'évolution épidémiologique d'une maladie, afin de la cerner et de l'endiguer, s'avère plus que nécessaire. Le professeur Bengounia a recommandé, également, de rendre le certificat de conformité aux règles d'hygiène obligatoire dans tous les domaines d'activités socio-économiques de la collectivité locale, et de mettre le bureau d'hygiène communal sous l'autorité technique effective des services de santé. En outre, il a rappelé que l'Algérie, qui comptait 100 000 cas de paludisme par an dans les années 60, a réussi à atteindre zéro cas dans un délai de cinq ans avec le programme national d'éradication lancé à l'époque. Selon les statistiques de l'OMS, on relève chaque année plus d'un milliard de cas et plus d'un million de décès dans le monde, imputables à des maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme, la dengue, la schistosomiase, la trypanosomiase humaine africaine, la leishmaniose, la maladie de Chagas, la fièvre jaune, l'encéphalite japonaise et l'onchocercose. Les maladies à transmission vectorielle sont responsables de plus de 17% de toutes les maladies infectieuses et leur répartition est déterminée par une dynamique complexe mêlant facteurs environnementaux et sociaux.
Le paludisme demeure l'un des dangers qui guettent l'Algérie et ce, malgré les efforts colossaux qui ont été consentis pour l'éradication de la maladie dans les années 90 malgré une prévalence élevée (100 000 cas) enregistrés lors des premières années de l'indépendance, indiquait, hier, le Pr Ismail Mesbah, dans une rencontre organisée par le ministère de la Santé à l'occasion de la Journée mondiale de la santé célébrée le 7 avril de chaque année. Les autorités publiques restent particulièrement vigilantes face à l'apparition de cette maladie à l'instar des cas enregistrés à Ghardaïa en 2013. 600 cas, selon l'expert, sont importés par an. Parmi les facteurs ayant contribué à la prolifération de cette maladie occasionnée par les insectes et animaux, le même responsable a cité «l'élargissement des échanges commerciaux, la facilitation des déplacements des personnes, la mondialisation et l'urbanisation». Selon l'OMS, l'Afrique reste le continent le plus exposé aux maladies infectieuses et à transmission vectorielle, avec un impact social et économique très élevé, notamment chez les personnes les plus pauvres qui sont les plus affectées.


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