La santé, sujet très sensible et important pour les populations du monde entier, il est donc évident et naturel qu'une journée entière lui soit consacrée par l'Organisation Mondiale de la Santé. L'organisation sanitaire internationale a choisi cette année de placer l'évènement sous le thème d'actualité : ‘'les maladies à transmission vectorielle''. Pour cela, l'Université de Mostaganem a décidé d'organiser une journée spéciale de sensibilisation sur cette question. En effet, nous avons appris de sources proches du Décanat de la Faculté de Médecine dépendante de l'Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, qu'une journée d'information et de sensibilisation sur les maladies vectorielles sera organisée aujourd'hui, lundi 7 avril, dans la salle des Conférences audit Décanat, sous la présidence de la Professeure Madame Terki Khadija. Cette journée mondiale de la santé est célébrée chaque 7 avril de l'année, date d'anniversaire de la création de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1948. Pour l'occasion, un thème soulignant un domaine prioritaire de la santé publique est retenu. Cette année, la journée est consacrée au thème des maladies à transmission vectorielle; des maladies causées par des vecteurs qui sont des organismes qui transmettent des agents pathogènes ou des parasites d'un sujet véhiculé et inoculé ou déposé par un vecteur vivant (ou d'un animal) infecté à un autre. On les trouve le plus souvent dans les régions tropicales et dans les endroits où l'accès à l'eau potable et aux systèmes d'assainissement ne sont pas respectés. « De nouvelles maladies à transmission vectorielle font leur apparition et certaines d'autres considérées comme éliminées sont de retour. La mondialisation du commerce et des voyages, les mouvements des populations, les problèmes environnementaux, les changements climatiques et écologiques, la détérioration des situations politiques et socioéconomiques, favorisant l'expansion de ces maladies sont aussi suite à l'arrêt des mesures de prévention et de lutte contre la transmission jouent un rôle central au regard de la résurgence de ce problème de santé publique. La réapparition récente et inattendue du paludisme dans des pays et des zones d'où il avait disparu en est un exemple éclatant. L'incidence et l'expansion de maladies telles que la Leishmaniose, qui selon les estimations officielles, 1,3 million de cas de cette pathologie surviennent chaque année, la fièvre hémorragique, la fièvre boutonneuse, l'encéphalite à tiques, la maladie de Lyme et la maladie de Chagas sont en augmentation au niveau universel. Notre objectif est d'informer les communautés concernées sur l'importance du respect des mesures de protection contre ces vecteurs. Les voyageurs doivent savoir se protéger des vecteurs et des maladies à transmission vectorielle lorsqu'ils se rendent dans des pays où sévit cette menace; dans les pays où les maladies à transmission vectorielle constituent un problème de santé publique Les autorités sanitaires collaborent avec les autorités environnementales, portuaires » assure Madame Terki. Avant d'expliquer que : « Dans l'exemple de Mostaganem, ville portuaire, riche par ses caractéristiques agricoles et son mouvement populaire et commercial et un exode rural important impose des mesures de prévention adaptées. » « Cette journée est l'occasion pour chaque individu dans les communautés de s'impliquer dans des activités visant à améliorer la santé. C'est une occasion de mettre à contribution les pouvoirs publics et la population – notamment les personnes mobiles – pour protéger la santé contre cette menace », a-t-elle conclu.