L'animation artistique et culturelle fait défaut dans cette station balnéaire. L'APC ne dispose pas de fonds et ne peut, en aucun cas, assurer des soirées artistiques ou autres nécessitant des budgets colossaux, au grand dam des habitants qui semblent avoir banni ce mot de leur vocabulaire. En été, un minimum est toutefois assuré par les opérateurs privés qui louent les deux plages de Tassalast et de la Grande plage, où l'animation nocturne est assurée par des disques-jockeys, spécialement pour les familles. Ces dernières se rendent également au port de plaisance et au site des ruines romaines jusqu'à des heures tardives de la nuit. La seule et unique salle de cinéma de la ville, Le Mizrana, n'accueille presque pas de manifestation culturelle. C'est dire qu'à Tigzirt, la vie culturelle n'a pas droit de cité. En dehors de la saison estivale, la localité de Tigzirt vit une complète léthargie. Hormis la bibliothèque communale, les jeunes n'ont d'autre choix que de contempler le bleu azur de la mer. La salle de cinéma de la ville ouvre occasionnellement ses portes. M. Abbou dit vouloir créer un partenariat avec la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou afin de relancer la culture dans la ville et d'exploiter cette structure qui sera d'un grand apport pour les jeunes.