Résumé de la 6e partie ■ Méziane et Lmadjid rencontrent sur leur chemin une étrange créature. Quelques instants après Lmadjid meurt subitement. Le vieillard rend son verdict : —C'est une vipère qui l'a mordu... Maintenant, il y a deux possibilités : ou nous nous trouvons devant l'acte d'une vipère inconnue jusqu'ici et dont le venin tue très rapidement ou c'est tout simplement le corps de ce pauvre Lmadjid qui est si faible qu'il est mort aussitôt mordu alors que d'habitude, il faut un certain temps pour mourir d'une telle morsure, si on n'aspire pas le venin, bien sûr. —C'est fou ce que la mort est horrible, fait un autre villageois. Toute la nuit Lmadjid est dans la maison de ce malheureux Mokrane pour le veiller. Alors que lui ne voit pas se lever le soleil, Méziane, lui, s'est enfermé dans un silence quasi maladif. Il est le dernier à avoir vu Lmadjid vivant. Et il est le seul à ne pas être certain qu'il ait été victime d'une simple morsure de vipère. La mort a été trop rapide pour être l'œuvre d'un petit reptile. Lui-même, alors qu'il revenait du marché, a été mordu par une vipère quelques années plus tôt. Quelques minutes plus tard, il croise une vieille femme qui a aspiré le venin. Mais la morsure l'a tout de même très affaibli et l'a obligé à garder le lit pendant plus de trois jours et à faire face à une fièvre qui a failli l'emporter...Mais il s'en est sorti... Lmadjid, il en est plus que certain, n'a pas été mordu par une vipère. Sa mort a été envoyée par la créature qui leur a barré la route quelques instants plus tôt pour les menacer des pires représailles qui soient si jamais ils faisaient état de ce dont ils étaient au courant. Lmadjid avait été tué parce qu'il avait l'intention de parler. Il avait été tué pour ne plus parler. C'était aussi simple que cela. (A suivre...)