Résumé de la 18e partie ■ Méziane décide subitement de tuer le vieux Tahar. Il sort de la maison en courant avec une hache à la main. Alors que le vieux père se lève en se frottant les yeux, son fils, déjà arrivé près du vieux Tahar, hurle : — Si tu ne disparais pas d'ici, je te tue sur le champ, vieux fou ! Le vieil homme se retourne et lui répond sur un ton moqueur : — Toi, tu vas me tuer ! Un minable comme toi qui ne connais de la vie que la garde des moutons, tu oses prétendre pouvoir me tuer ? — Ah ! Oui ? Je ne peux pas te tuer ? Eh bien je vais te montrer ! Méziane qui est comme dans un état second, tient la hache avec ses deux mains et frappe la tête du vieil homme qui se fend en deux. Et alors que ce dernier vacille avant de s'écrouler, il lui donne un second coup qui le décapite. Puis, il recule parce que le sang du vieil homme commence à se répandre pour former une large mare. Le père de Méziane arrive et saisit son fils par le bras : —Méziane, ça va ? — Maintenant que je l'ai tué, ça va mieux ! — Tu l'as tué ? Tu as tué qui, mon fils ? — Mais ce vieux fou de Tahar, papa ! Tu ne le vois pas ? Il est là, en train de se vider de son sang ! Il n'a pas cessé de s'ingénier à vouloir me faire perdre la tête...J'en ai fini avec lui ! Ainsi, il ne m'embêtera plus ! Je ne pouvais... Il se tait brusquement et pose sur son père un regard interrogateur : — Ne me dis pas que tu ne le vois pas ? Tu le vois, n'est-ce pas ? Le vieux Slimane se gratte le menton lentement puis serre contre lui son fils. — Oh ! Méziane ! Méziane, mon fils ! Tu es victime d'un sortilège ! Quelqu'un qui t'en veut beaucoup t'a jeté un mauvais sort. Mais ne t'inquiète pas, nous saurons te soigner. Tout en sanglotant, Méziane répond d'une voix saccadée : — Si tu me parles ainsi, père, cela veut dire que tu ne vois pas le corps du vieux Tahar que je viens de tuer à coups de hache. — Ne répète pas ce genre de propos, Méziane ! Tu n'es pas un meurtrier. (A suivre...)