Résumé de la 9e partie n Assia ne peut supporter que le docteur Mourad, dont elle est éprise, sorte avec une autre femme. Elle essaye la magie pour l'accaparer. A la maison sa mère l'interroge. — alors, tu l'as vu, ton médecin ? — Oui, répond Assia. — Il t'a fait la prise de sang ? — Oui, dit-elle encore. Elle sait qu'elle ment mais elle veut mettre sa mère en confiance pour qu'elle ne la pousse pas à épouser le maçon qui a demandé sa main. — comment était-il avec toi ? — Très bon... — bon ? — Oui, il m'a fait les yeux doux ! — comme ça, il t'a fait les yeux doux ! — Il n'a cessé de me couver du regard, en m'enlevant le sang... il m'a demandé s'il ne me faisait pas mal ! — Et qu'as-tu répondu ? — qu'il avait la main très douce ! Zohra rit. — tu sais répondre aux hommes ! et le sortilège ? — je suis parvenue à aller dans le bureau du docteur, j'en ai versé le contenu dans la poche de sa veste ! — C'est bien... Espérons maintenant qu'il va s'éprendre de toi ! — il est déjà épris de moi, dit Assia. — alors espérons qu'il demandera ta main ! — Cela ne saura tarder ! La malheureuse soupire. Elle voudrait bien croire à ses mensonges, mais elle n'oublie pas ce qui s'est passé dans la cafétéria : ce n'est pas d'elle que le médecin est épris, mais de sa collègue ! Cette Nadia, elle la hait. Comme elle voudrait qu'elle meure et qu'elle disparaisse ! Elle va à la fenêtre, poussée par son intuition. Le docteur Mourad vient de rentrer. Il a stationné sa vieille voiture en face de sa maison. Sans réfléchir, elle ouvre la fenêtre avec bruit. Le médecin lève la tête. — C'est moi, dit-elle à voix basse. Elle lève la main et l'agite. Le médecin l'a bien vue mais il ne répond pas à son salut. — Mais regarde-moi, supplie-t-elle. Pour toute réponse, il rentre chez lui. — Pourquoi, pourquoi ? demande-t-elle. A ce moment-là, sa mère arrive. — que regardes-tu ? lui demande-t-elle. — C'est Mourad qui vient d'arriver, dit-elle, il m'a fait un signe de la main ! (à suivre...)