Pakistan : raids Plusieurs dizaines d'insurgés ont été tués dans des raids aériens lancés ce matin par l'armée pakistanaise contre des positions rebelles dans le nord-ouest du pays, ont indiqué des sources de sécurité locales. Les raids ont frappé la région montagneuse de Dehgan, à quelque 25 km à l'ouest de Miranshah, la principale ville du district tribal du Nord-Waziristan et fief de talibans et militants d'Al-Qaîda, à la frontière avec l'Afghanistan. «Les frappes ont été menées sur la base d'informations confirmées faisant état de la présence d'Ouzbèks et d'autres rebelles dans la région», a expliqué un responsable. Ces raids interviennent une semaine après une attaque menée contre l'aéroport de Karachi (sud), premier du Pakistan, qui a fait 38 morts. Syrie : terrain Les rebelles et leurs alliés du Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaîda) se sont retirés, hier samedi, de Kassab, une ville frontalière de la Turquie qu'ils avaient conquise en mars, a rapporté l'OSDH. Les forces gouvernementales ont pour leur part envoyé des chars dans les villages voisins, signalant une reconquête imminente de la ville par l'armée. La localité arménienne de Kassab est stratégique du fait qu'elle est située près de l'unique passage frontalier avec la Turquie dans la province de Lattaquié, fief de la communauté alaouite à laquelle appartient le président Bachar al-Assad. Quand le poste frontière de Kassab est tombé aux mains des rebelles en mars, il était le dernier point de passage à la frontière de la Turquie encore opérationnel aux mains de l'armée syrienne. Ukraine : situation Kiev se préparait à une journée de deuil, ce matin, après l'attaque d'un avion ukrainien de transport de troupes qui a fait 49 morts. Cette attaque contre un IL-76 à Lougansk a mis à mal l'espoir de détente né ces derniers jours de premiers contacts entre Kiev et Moscou, tandis qu'en signe de protestation hier samedi à Kiev, un cocktail molotov a été lancé sur l'ambassade de Russie, d'où le drapeau a été décroché. Sur le front énergétique, Russes et Ukrainiens se sont séparés hier soir sans être parvenus à un compromis permettant d'éviter demain (lundi) une coupure redoutée en Europe du gaz russe. Nigeria : pression Des militants engagés pour la libération de plus de 200 jeunes filles enlevées par le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram , il y a deux mois , ont promis hier samedi de faire monter la pression sur le gouvernement pour enfin obtenir leur libération. Les manifestations bruyantes dans la capitale fédérale du Nigeria, Abuja, et dans d'autres villes de ce pays sont devenues régulières et fréquentes dans le cadre d'une campagne destinée à ce que ces adolescentes enlevées dans leur école de la cité reculée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, le 14 avril dernier, ne soient pas oubliées. La coordinatrice du mouvement «Bring Back Our Girls» («Ramenez-nous nos filles», ndrl), Hadiza Bala Usman, a déploré le manque de progrès en vue de libérer ces jeunes filles des griffes de leurs ravisseurs.