L?Ugta remet aujourd?hui sur la table, lors du tête-à-tête Ouyahia-Sidi Saïd, la question du Snmg avec, cette fois, l?idée de rendre effective la fameuse augmentation de 2 000 DA. Le syndicat compte appeler à l?abrogation de l?article 87 bis de la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, régissant les relations de travail. Un article qui, selon l?Ugta, est frappé du sceau de «l?arnaque». En vertu de cette loi, le Snmg comprend, outre le salaire de base, «les indemnités et les primes de toute nature». Ce qui implique une obligation d?imposition sur les trois parties et, par conséquent, la déduction d?une partie du montant accordé à titre d?augmentation salariale. L?Ugta s?était rendu compte de l?arnaque est s?est aperçue, au lendemain de la dernière tripartite, que la fameuse augmentation de 2 000 DA profitait beaucoup plus aux impôts qu?aux smicards. L?arnaque a été découverte, faut-il le rappeler, lorsque des travailleurs ont eu le malheur de constater que sur la fiche de paie, il n?y avait que 150 DA d?augmentation? alors que le reste des 2 000 DA était allé renflouer la caisse des impôts.