Omission Dans l?euphorie de la réélection de son équipe à la tête de l?association El-Mouloudia, Messaoudi n?a-t-il pas commis un impair en appelant à désigner M. Marif président d?honneur à vie ? Devant les membres de l?assemblée générale et un parterre de journalistes, le docteur Messaoudi a annoncé, quelques instants seulement après la fin des travaux de l?assemblée élective, jeudi dernier à la salle omnisports Mokhtar-Aribi d?El-Biar, la désignation de M. Marif, ex-président et membre fondateur de l?association El-Mouloudia, dont il a démissionné récemment, en tant que président d?honneur à vie. Cette sortie du docteur Messaoudi a été jugée maladroite et prématurée par plusieurs personnalités et membres de la famille mouloudéenne, compte tenu de l?événement de ce jour-là. Encore une fois, le docteur s?est contredit car, quelques instants plus tôt, il annonçait à la presse que dorénavant toutes les décisions de l?association devraient être prises de manière collégiale. Or en voulant, peut-être, trop bien faire, il est vite allé en besogne pour appeler les membres de l?assemblée à désigner Marif à ce poste honorifique et symbolique qu?occupe un illustre dirigeant, en l?occurrence hadj Mouloud Djazouli. Ce dernier n?est autre que le doyen des dirigeants, le seul membre fondateur en vie et l?une des figures les plus emblématiques et les plus représentatives du Doyen. Oubli ou impair ? se demandent les authentiques supporters mouloudéens, car le comble, c?est que hadj Mouloud Djazouli a été désigné officiellement au poste de président d?honneur au cours d?une cérémonie organisée le 15 octobre 2002 à l?occasion du 81e anniversaire du premier match du MCA à Raïs Hamidou (ex-Pointe-Pescade). Initiée par l?association H?mimou, la cérémonie s?est déroulée à la salle Boukechou-Mourad en présence d?Adjani, alors 1er vice-président d?El-Mouloudia, du Dr Rachedi, de Tourqui, de Mekirèche et d?autres figures tels les Abtouche, Zebaïri, Aftouche, M. Derriche, M. Oualiken, Zaïdi, Zouaoui ou Khabatou, ainsi que des dizaines de supporters et d?invités, dont la presse. Devant tant de témoins et de témoignages, comment le docteur Messaoudi a-t-il oublié ? Tous ceux qui ont pris attache avec notre rédaction s?interrogent et désapprouvent cette façon de faire du docteur qui aurait pu prendre la peine de consulter ses pairs ou le comité des sages dont il a évoqué la mise en place dans l?avenir. Ceux qui ont désapprouvé cette désignation ne sont nullement, comme ils ont tenu à le préciser, contre la personne de Rachid Marif, bien au contraire, ils reconnaissent en lui le Mouloudéen et celui par qui beaucoup d?acquis ont été accomplis, mais toucher à un monument comme Djazouli, c?est inadmissible. En conclusion, on peut dire que le docteur Messaoudi a tout intérêt à revoir sa manière de gérer les affaires de l?association et du club, surtout sur le plan de la communication, afin de ménager les susceptibilités et les sujets qui fâchent. Comme nous l?évoquions tout récemment, les problèmes de fond qui ont provoqué les déchirures dans la famille du MCA sont loin d?être réglés.