Echéance A partir de 2005, l?enseignement technique professionnel sera introduit aux côtés de l?enseignement général et technique. La restructuration en question est consécutive aux travaux de la Commission nationale pour la réforme de l'éducation, qui a été installée officiellement en mai 2000 par le président de la République. Réviser le système éducatif algérien dans tous ses paliers était sa principale mission. La réforme s?est basée sur le renforcement institutionnel des services en charge de son développement et l?amélioration de la qualité des divers niveaux d?enseignement. Ce programme ambitionne d?atteindre deux objectifs principaux dont l?un a trait au renforcement de la qualité du système éducatif avec l?amélioration des manuels scolaires et la formation du personnel d?enseignement alors que l?autre porte sur la restructuration de l?enseignement post-obligatoire. La mise en ?uvre des nouveaux programmes a vu le renforcement de l'enseignement de la langue arabe, l'élargissement de l'enseignement de tamazight, l'introduction de l'enseignement des langues étrangères de manière plus précoce, la poursuite de l'introduction de la symbolique universelle dans l'enseignement des disciplines scientifiques et technologiques et, enfin, la rénovation des programmes et manuels d'éducation islamique et d'histoire ainsi que la généralisation de l'enseignement de la philosophie. Ainsi, après la restructuration de l'enseignement obligatoire par la réduction de la durée du cycle primaire et le rallongement de la durée du cycle moyen, le cycle secondaire sera réaménagé avec l'introduction, à partir de 2005, de l'enseignement technique professionnel aux côtés de l'enseignement général et technique rénové. Le cursus sera, de ce fait, scindé en plusieurs troncs communs avec chacun un programme propre, alors que les matières communes demeurent de rigueur. C?est le cas des lettres arabes, des mathématiques, de l?histoire-géographie, des langues vivantes, de la philosophie et de l?éducation physique. Enfin, il est à espérer que cette réforme contribuera à mobiliser les capacités intellectuelles des élèves et sera une réelle ouverture sur la science, les technologies et la recherche.