Les rumeurs faisant état de l'abandon par le ministère de l'Education nationale de l'option technologique, viennent d'être démenties par le département de M.Boubakeur Benbouzid. Dans un communiqué rendu public, hier, le ministère affirme que c'est au moment où la commission technique chargée d'établir les modalités de mise en oeuvre du nouveau parcours de l'enseignement professionnel a entamé ses travaux, soit le 21 novembre en cours, que «des informations infondées et commentaires biaisés ont été relayés par la presse» Ces informations, qui faisaient état «d'un soi-disant délestage et des enseignants et des filières de l'enseignement technique vers le secteur de la formation professionnelle», n'ont aucun fondement ajoute le communiqué du ministère de l'Education nationale. Plus explicite, ce département rappelle que les travaux de la commission sus-citée, «s'inscrivent dans le cadre du schéma général de restructuration de l'enseignement post-obligatoire prévu par la réforme du système éducatif de 2002, érigeant trois segments cohérents et complémentaires», à savoir l'éducation, l'enseignement supérieur, et la formation et l'enseignement professionnels. Une restructuration qui a introduit un nouveau cursus d'enseignement professionnel, qui s'étalera sur quatre années à partir de la fin du cycle obligatoire de quatrième année moyenne au sein d'instituts d'enseignement professionnel nouvellement créés. Il vise, poursuit le communiqué, «l'acquisition de compétences professionnelles(60%) et le renforcement des connaissances académiques (40%).» Avant d'ajouter que cet enseignement sera sanctionné par un même diplôme d'enseignement professionnel du même niveau que le baccalauréat. L'autre avantage, c'est le fait que le statut des enseignants ne subira aucune modification. Ces enseignants, ajoute le communiqué, «figurent parmi ceux qui ont été redéployés à la suite de la restructuration de l'enseignement secondaire, qui est actuellement à sa deuxième année d'application». En somme, et contrairement aux spéculations, l'enseignement technique n'a pas été supprimé, mais valorisé.