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Criminels de légende : Tueurs en série
Elle assassine 7 hommes (12e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 08 - 2004

Résumé de la 11e partie Moore se fit plus insistante à mesure que les jours passaient et Wuornos finit par se douter du fait qu?elles étaient écoutées par des policiers.
Michael O?Neill, son avocat commis d?office du Bureau de défense publique du comté de Volusia, lui conseilla, à plusieurs reprises, d?arrêter de parler. Exaspéré, il lui demanda finalement : «Réalisez-vous que ces types sont des flics ? !». Wuornos répondit : «Je sais. Et ils veulent me pendre. Et c?est bien parce que peut-être, mec, que je le mérite. Je veux juste qu?on en finisse.»
Elle nia, en revanche, avoir tué Peter Siems, dont le corps n?avait toujours pas été retrouvé, ainsi que le meurtre de l?inconnu retrouvé nu dans le comté de Brooks, en Georgie, en mai 1990.
Une avalanche d?offres d?écriture de livres et de scenarii de films se déversa sur les policiers, les familles des victimes, Tyra Moore et, évidemment, sur Aileen Wuornos. Moins de deux semaines après son arrestation, elle vendit les droits d?adaptation de son histoire au cinéma. Elle sembla penser qu?elle allait pouvoir obtenir des millions de dollars grâce à son histoire : elle ne savait pas que la Floride possédait une loi empêchant les criminels de profiter ainsi de leurs crimes. Son visage apparaissait dans tous les médias, tant locaux que nationaux. Elle avait l?impression d?être une vedette et continua de parler de ses crimes à quiconque l?écoutait, notamment les employés de la prison du comté de Volusia. Quand elle racontait son histoire, elle la raffinait, se présentant, à chaque fois, sous un meilleur jour.
Dans le même temps, trois des principaux enquêteurs firent appel à des avocats afin de gérer les autres offres provenant d?Hollywood, et se retrouvèrent fort embarrassés lorsque leur avidité à profiter de cette affaire fut révélée au public. Ils affirmèrent avoir voulu vendre leur version de l?affaire, avec l?intention de reverser l?argent des droits à des associations de victimes?
Au milieu de cette cacophonie apparut Arlene Pralle, une chrétienne «born again» de 44 ans qui dirigeait un haras près d?Ocala. Elle avait vu la photo de Wuornos dans le journal et lui avait écrit. «Mon nom est Arlene Pralle. Je suis ??born again??. Vous allez penser que je suis folle, mais Jésus m?a dit de vous écrire.» Elle offrit à Aileen Wuornos de lui téléphoner, ce qu?elle fit le 30 janvier. Presque immédiatement, Pralle devint son plus ardent soutien et sa meilleure amie. Elle lui affirma que ses avocats commis d?office tentaient de tirer de l?argent de son histoire, comme tous les autres. Wuornos demanda alors (et obtint) à ce qu?ils soient remplacés.
Pralle parla aux journalistes, décrivant sa relation avec Wuornos à un reporter de Vanity Fair comme un «lien d?âmes» : «Nous sommes comme Jonathan et David dans la Bible. Une grande part de moi est enfermée en prison avec elle. Nous savons toujours ce que l?autre pense ou ressent.» A un autre reporter, elle affirma : «Si le monde pouvait savoir comment est la véritable Aileen Wuornos, aucun jury ne la condamnerait.» (à suivre...)


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