Alger Sofiane, 27 ans, est arrêté et condamné à 5 ans de prison pour viol. Le drame a eu lieu à Bab El-Oued. Sofiane commet son ignoble acte sur la personne de la jeune Hind, âgée de 15 ans qui n?est autre que la s?ur de sa belle-s?ur. En réalité, la jeune fille était déjà enceinte de quatre mois tout en étant vierge. Mais même dans cet état, elle n?a pas cessé de rencontrer son ami Sofiane pour passer avec lui des moments d?intimité. Un jour, les deux sont allés trop loin dans leurs ébats. A la vue du sang, la jeune fille panique, elle se rend enfin compte de l?irréparable. Elle pense alors qu?elle n?a d?autre issue que celle de fuguer. Le lendemain, comme elle n?a pas où aller, elle se dirige, dès la nuit tombée, vers le siège de la sûreté où elle raconte aux policiers toute sa mésaventure. Le jour suivant, Hind passe un examen médical qui confirme qu?elle a bel et bien été violée et qu?elle est enceinte de quatre mois. Le père de la victime est alors convoqué par la police qui a, néanmoins, jugé utile de l?éloigner de peur d?une réaction épidermique lorsque celui-ci apprendra que sa fille était enceinte. Quant à la fille, elle est hospitalisée sous surveillance à la maternité. L?auteur du viol, Sofiane, ne se dérobe pas et se dit prêt à l?épouser pour laver l?affront. Mais le père s?oppose à cette idée. Il ne pardonnera pas à celui qui a souillé l?honneur de sa famille. Durant le procès, Sofiane dira qu?il veut prendre Hind pour épouse et que ses intentions n?étaient pas mauvaises et qu?il l?aimait à la folie. Mohamed, le père, savait parfaitement que l?histoire d?un mariage à laquelle se cramponne l?accusé n?est qu?un prétexte pour échapper à la condamnation. Il pourra s?unir, certes, à la victime, mais il l?abandonnera une fois le dossier définitivement classé. Conscient du jeu et des calculs du jeune prétendant, le père prend ainsi les devants exigeant que celui qui a causé son malheur et celui des siens, particulièrement sa fille, doit payer sa faute. Lui succédant le représentant du ministère public, dans sa plaidoirie, abonde dans le même sens. Il insiste auprès de la cour pour qu?une peine exemplaire soit infligée à Sofiane. A la fin des délibérations, ce 2 août 2004, le président du tribunal d?Alger prononce une peine de 5 ans de prison contre l?accusé.