Hamid et Soria, jeune couple, viennent de bénéficier d?un nouvel appartement dans le site de Ouled Fayet. Comme ils attendaient impatiemment les clés de leur nouvelle demeure, ils n?ont pas tardé à emménager pour régler définitivement le problème de logement qu?ils vivaient comme la plupart des Algériens de la classe moyenne. Hamid et Soria décident alors d?occuper les lieux. Mais c?est là que commencent les problèmes. Car à peine ont-ils mis les pieds chez eux qu?une facture de loyer du mois de juillet leur a été adressée par l?Aadl alors qu?ils n?occupent l?appartement que depuis la fin juillet. Pis encore, le couple doit également payer les charges alors qu?ils n?ont même pas eu le temps d?en bénéficier. «Comment voulez-vous qu?on paie les charges concernant le parking, le gardiennage, l?ascenseur, la minuterie..., alors que nous venons à peine d?occuper les lieux ?», se demande irrité Hamid. Ce dernier s?apercevra vite d?ailleurs que la plupart de ces commodités n?existent même pas encore, comme l?ascenseur qui n?est pas fonctionnel. «Le seul côté positif, c?est qu?on est chez soi mais quel chez-soi ? !», lance Soria. Hamid ne comprend pas un tel laisser-aller et un tel dépassement de la part de l?Aadl. «On se retrouve face à des pratiques que l?Aadl avait promis de bannir. Sans parler des retards, il y a la manière d?abord dont les acquéreurs sont traités», dénonce Hamid. Ce bénéficiaire précise, dans ce sens qu?«on est sans cesse confronté à des obligations. On nous oblige tout le temps à signer des papiers et des contrats. Chez le notaire, on nous a obligés à signer un règlement intérieur que l?Aadl est la première à transgresser, sinon comment expliquer l?état dans lequel sont livrés les logements». D?ailleurs, des notes d?interdiction ont déjà été affichées au bas de tous les immeubles des différents sites de l?Aadl pour rappeler aux locataires le respect de certaines règles qui étaient convenues dans le contrat. Un contrat où il était aussi convenu un minimum de commodités vitales.