La «Dream Team» américaine, qui a logiquement concédé face à Porto Rico (73-92), dimanche pour son entrée aux jeux Olympiques d'Athènes, sa première défaite depuis douze ans que des joueurs de la NBA défendent ses couleurs aux JO, n'a plus de rêve que son nom. Les Mondiaux d'Indianapolis en 2002 l'avaient révélé au monde, les jeux Olympiques d'Athènes le confirment : la «Dream Team» n'est plus et ne fait rêver personne. A la mi-temps, avec 22 points d'avance pour Porto Rico, la hiérarchie du terrain était clairement établie. Et le constat de carence américain est d'autant plus surprenant qu'il ne s'agit pas, avec Porto Rico, d'une équipe de tout premier plan mondial contrairement à l'Argentine, la Yougoslavie et l'Espagne, bourreaux des Etats-Unis à Indianapolis, mais d'une formation de bon calibre, simplement.