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Quatre raisons de croire au miracle espagnol
Publié dans L'Expression le 24 - 08 - 2008

Si sur le plan individuel, les Américains sont plus forts, l'Espagne présente sans aucun doute le meilleur collectif du monde.
Si l'on se fie à la logique du rapport de force et du tournoi olympique jusque-là, les basketteurs espagnols n'ont aucune chance de battre les Etats-Unis dimanche en finale des Jeux de Pékin mais quelques motifs d'espoir subsistent.
L'Espagne n'a rien à perdre
Une déroute lors de leur rencontre en poules (119-82), Juan Manuel Calderon sans doute absent, la meilleure équipe américaine depuis la «Dream Team» 1992 en face: il n'y a pas grand-chose qui plaide en faveur du champion du monde. Réussir le doublé Mondial-JO que seuls les Etats-Unis, la Yougoslavie et la Russie ont accompli, représente certes une belle carotte. Mais personne n'en voudra aux Espagnols s'ils ne ramènent que la médaille d'argent, comme lors des Jeux de Los Angeles en 1984. Cette absence de pression est un atout majeur quand il s'agit d'aborder un match de cet importance. Surtout que l'équipe US se doit de remporter l'or aux yeux de son public qui ne lui pardonnerait pas un quatrième échec après ceux des Jeux d'Athènes et des Mondiaux 2002 et 2006.
C'est une équipe de rêve
Si sur le plan individuel, les Américains sont plus forts, l'Espagne présente sans aucun doute le meilleur collectif du monde. Calqué sur la génération dorée, championne d'Europe et du monde juniors en 1998/99, il offre une cohésion et une unité sans équivalent. Avec dix des douze champions du monde 2006 présents à Pékin, elle a une profondeur de banc, de l'expérience et possède en Pau Gasol un leader incontestable. Un cocktail qui lui a permis de remporter 46 de ses 49 derniers matchs depuis l'Euro-2005. S'il y a une équipe qui peut rivaliser avec les Etats-Unis c'est bien l'Espagne. Seul bémol, mais de taille, l'absence plus que probable de Juan Manuel Calderon, touché aux adducteurs. Sans son meneur de jeu titulaire, un des piliers du groupe, l'Espagne risque de manquer de solutions à l'arrière où le surdoué Ricky Rubio aura de grosses responsabilités, à seulement 17 ans.
L'excès de confiance des Américains
C'est peut-être la principale chance pour l'Espagne: que les Etats-Unis tombent dans l'arrogance et la facilité. Après un premier tour en retenue, quasiment monacal, les prémices d'un excès de confiance sont apparus en quarts de finale face à l'Australie. Par moments, on se serait cru à un tournoi de plage en voyant les joueurs chambrer sur le terrain et les remplaçants s'écrouler morts de rire sur le banc ou faire tourner les serviettes en l'air.
Un comportement qu'on a retrouvé en demi-finales face à l'Argentine où les Etats-Unis ont failli dilapider complètement un avantage de 21 points en tombant dans la facilité. «On a joué trop relax», a avoué Carmelo Anthony. Reste à savoir à quel point les joueurs US ont conscience que faire le beau et/ou le malin peut les faire perdre.
Un jeu US parfois friable
Hors d'atteinte sur le plan individuel, les Etats-Unis ne possèdent pas encore une culture tactique aussi aboutie que celle de l'Argentine ou des grosses équipes européennes. Lorsque tout roule, le jeu US peut être magnifique. Mais quand ça coince, il peut également se déliter complètement et les joueurs retomber dans leurs travers nombrilistes.
Le deuxième quart-temps face à l'Argentine en a donné une illustration parfaite. Après avoir relâché la pression défensive, les joueurs américains ne disposaient plus de munitions en contre-attaque, leur pain quotidien.
La balle et les joueurs à l'arrêt, Kobe Bryant et les autres stars NBA ont alors privilégié des solutions individuelles. Sans succès la plupart du temps. Si l'Espagne arrive à rester au contact, c'est une donnée qui pourrait jouer en fin de finale.


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