Phénomène La moitié des propriétaires ou conducteurs de ces engins de plaisance ne dispose pas de permis de conduire (catégorie A) alors que celui-ci est obligatoire, et la plupart ne respectent pas la vitesse limitée à cinq n?uds. La présence d?un grand nombre de jet-skis dans les zones de baignade des plages de la wilaya de Tipasa (Chenoua, Matarès, la Corne d?Or et Oued El-Bellah à Cherchell) constitue un réel casse-tête, voire un danger pour les baigneurs. Les surveillants de baignade ont été interpellés très souvent sur ce problème qui, selon eux, n?est pas de leur ressort, mais plutôt de celui des agents des services des gardes-côtes de la wilaya. A ce propos, un responsable des gardes-côtes indiquera que l?utilisation de ces engins nautiques à moteur et ceux pratiquant une navigation de plaisance et de loisirs «étaient soumis à une réglementation très stricte que les utilisateurs de ces jet-skis sont censés connaître». Ce travail, qui incombe aux gardes-côtes dans leur rayon de compétence, est effectué sous forme de contrôles réguliers qui se font en mer. Pour ce faire, a précisé le même responsable, un travail de contrôle est effectué par les équipes de la police de la navigation maritime des deux stations maritimes implantées à Bou Ismaïl et Bouharoun. La première contrôle la région qui va de Hamdania à Sidi Fredj, alors que la deuxième exerce son contrôle sur la bande côtière située entre Cherchell et Beni Haoua. La plupart des utilisateurs de ces engins ne disposent pas de gilet de sauvetage et sont souvent accompagnés de passagers, pour ne citer que les cas les plus flagrants. Selon la réglementation en vigueur fixant les prescriptions spéciales de la navigation des engins nautiques à moteur, celle-ci est strictement interdite à moins de 100 mètres de l?espace réservé à la baignade. Les engins flottants doivent emprunter des passages spécifiques ou couloirs balisés réservés à la circulation des embarcations et autres engins nautiques. Ces couloirs balisés, qui étaient délimités auparavant par des bouées, n?existent plus de nos jours. Pour remédier à ces carences, l'utilisation de ces engins est tolérée trois fois par semaine durant la saison estivale, précise le responsable de la cellule de communication des gardes-côtes, ajoutant que cette année, 80 candidats ont passé l?examen du permis de conduire catégorie A, dont 50 avec succès.