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Une ville, une histoire
Celle qui prédisait l?avenir (4e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 08 - 2004

Résumé de la 3e partie Comme ses parents insistent pour qu?il répudie Dahbia, qui vient de faire une seconde fausse couche, Belkacem s'expatrie. Il veut amasser de l'argent et fonder son propre foyer.
Ses parents, chez qui elle vit désormais, la ménagent. Dahbia reste pratiquement allongée pour ne pas mettre sa grossesse en danger. Et cette fois-ci, le bébé tient. C'est le grand bonheur ! Elle en informe Belkacem qui lui écrit pour la féliciter.
«Retourne chez moi, lui dit-il, cette fois-ci mes parents se comporteront bien avec toi !»
Elle fait ce qu'il dit et c'est chez ses beaux-parents qu'elle accouche d'un beau garçon. Elle écrit à Belkacem, qui décide aussitôt de rentrer. Maintenant que Dahbia lui a donné un fils, ses parents n'auront plus rien à dire.
Le jeune homme revient le mois suivant. On a attendu son retour pour fêter le sboue, la naissance du petit.
Dahbia, au comble du bonheur, tient son enfant dans ses bras et sourit.
«C'est le premier, dit-elle à Belkacem, nous lui donnerons des frères et des s?urs ! Si Dieu veut.»
Mais, hélas, Dieu décide d'éprouver encore le malheureux couple. Quelques jours après la fête, le petit tombe malade. On le soigne de façon traditionnelle (herbes, tisanes?) : son état empire et bientôt il décède.
«C'est la malédiction ! crie la mère de Belkacem, cette femme porte malheur ! Tant que tu la garderas tu ne pourras avoir d'enfants !»
Dahbia pleure toutes les larmes de son corps ; elle aussi croit qu'elle est maudite !
«Répudie-moi, crie-t-elle, prends une femme qui te donnera des enfants !
? C'est le mauvais sort qui s?acharne sur nous, dit Belkacem, tu n'y es pour rien !»
Les parents de Belkacem, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Son père, cette fois-ci, lui ordonne de répudier la jeune femme.
«Si tu veux la garder, lui dit-il, tu devras habiter seul !»
Belkacem le prend au mot.
«Donne-moi une parcelle de terrain, que je construise une maison !
? Tu veux habiter seul ?
? Oui, puisque vous ne supportez pas ma femme !»
Le père lui donne une parcelle de terrain et il construit une maison, ou plutôt une bicoque. Il faut dire qu'à l'époque, les maisons étaient faciles à construire dans les campagnes.
«Il va nous falloir beaucoup de courage pour fonder un foyer», dit Belkacem.
Quelque temps après, Dahbia est de nouveau enceinte. Le bébé tient difficilement, mais il tient. Un autre garçon naît.
«Celui-là, dit Belkacem, j'ai l'impression que nous allons le garder !»
lIs le gardent, en effet. Trois années passent. L'enfant grandit en force et en beauté. Belkacem travaille d'arrache-pied pour améliorer la situation de sa famille, mais il n'y arrive pas. C'est alors qu'il décide de retourner en France.
«J'y travaillerai deux ou trois années, je gagnerai suffisamment d'argent pour acheter un commerce !»
Il s'en va. Dahbia est triste mais cette fois, Belkacem ne la laisse pas seule.
(A suivre...)


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