Washington s'est dit prêt à frapper l'EI en Syrie et à étendre les raids menés en Irak depuis un mois. Le Pentagone, courant août, avait estimé que pour venir à bout de l'EI, il fallait aussi l'attaquer en Syrie. Les deux poids lourds européens de la coalition, Londres et Paris, semblent embarrassés à ce sujet. Si le Premier ministre britannique David Cameron a indiqué ne rien exclure, son chef de la diplomatie Philip Hammond a affirmé que Londres ne participerait pas à des frappes aériennes en Syrie. Côté français, l'approche se veut légaliste. Pas question d'agir hors cadre juridique international. Une résolution de l'ONU semble très improbable, Moscou et Pékin s'opposant à toute action militaire en Syrie sans l'aval du président syrien Bachar al-Assad.