Rendez-vous Le Syndicat national des artistes (SNA) tiendra, au cours de cette semaine, une réunion avec les représentants de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Ondadv). C?est ce qu?a indiqué Amar Laïdoune, secrétaire général du syndicat affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Selon M. Laïdoune, les participants débattront, lors de cette rencontre, plusieurs questions dont les droits matériels et moraux des artistes induits par le travail artistique effectué lors de galas ou d'émissions radiodiffusées et télévisées sans que les droits financiers leur soient versés. Dans une déclaration à l'APS, le secrétaire général du syndicat a indiqué que «le syndicat doit intervenir en tant que partenaire actif avec l'Ondadv dans le contrôle de la gestion des recettes financières», ajoutant que le syndicat proposera la désignation de deux membres représentant les deux parties chargées du contrôle des programmes radiodiffusés et télévisés ainsi que les galas. A travers cette proposition, le syndicat «en tant que représentant légal des artistes algériens tend à être un trait d'union entre l'artiste et le monde artistique et social en l'absence d'un texte juridique garantissant sa place, ses droits et devoirs au sein de la société», a-t-il estimé. En vue de réaliser cet objectif, le syndicat exigera, lors des réunions de coordination prévues avec le ministère de la Culture, la mise en place d'une loi obligeant les producteurs, les distributeurs, les organisateurs de galas et les programmateurs d'émissions radiodiffusées et télévisées de «signer un contrat de travail avec les artistes et les acteurs qui sera un document juridique garantissant les droits et obligations de toutes les parties», a encore ajouté M. Laïdoune. A ce propos, il dira que des négociations auront lieu pour établir une échelle nationale d'évaluation des salaires des artistes conforme aux normes internationales dans le but de «garantir les droits des artistes débutants et professionnels». Par ailleurs, le syndicat entamera, dès l'année prochaine (2005), en collaboration avec ses filiales, une nouvelle expérience consistant à créer des commissions régionales chargées d'organiser des galas et des expositions artistiques au niveau des infrastructures culturelles qui seront exploitées de manière pragmatique et commerciale permettant d'insuffler une dynamique au mouvement culturel et d'attirer des recettes financières profitables aux organisateurs et aux autorités locales.