Résumé de la 35e partie ■ Incroyable ! Faiza a coupé tous les ponts avec Farid et Rachida à la suite des confidences de Saliha, une jeune fille qu'elle avait rencontrée dans un salon de beauté. Saliha finit par se retourner et Faiza était si près d'elle qu'elle n'eut aucun mal à constater qu'elle avait rougi un peu en la voyant. — Oh ! C'est toi, Faiza ! Quelle surprise ! — Tu ne m'as pas entendue ? Je t'ai appelée plus de quatre fois avant que tu ne te retournes. — Je ne t'ai pas entendu...Excuse-moi... Vraiment c'est une bonne surprise ! Oh ! Que je suis contente de te voir... Alors comment cela s'est passé avec ce cinglé de Farid ? Faiza qui était loin d'être idiote, n'eut aucune peine à déceler l'hypocrisie des propos de Saliha... Elle avait plutôt l'air effrayée de la revoir. — On lui a dit de ne pas venir et il n'est pas venu... En revanche, je suis très surprise de te voir sortir de cet immeuble. C'est là que se trouve le cabinet de Rachida. — Euh... je... oui... je le sais... — Tu ne m'as dit que tu étais voisine de Rachida. — Je ne te l'ai pas dit parce que je ne le suis pas. Je suis venue voir ma tante maternelle. C'est elle qui est voisine de Rachida. Comment crois-tu que j'ai obtenu tous les renseignements que je t'ai donnés au sujet de Farid, sa sœur et leur père ? La majorité de ces informations je les tiens de ma tante. Soudain, une dame d'une cinquantaine d'années environ s'approcha des deux jeunes filles. En la voyant Saliha pâlit intensément. Elle sourit à Saliha et lui dit : — Excuse-moi, ma fille, j'espère que le cabinet de la dentiste n'est pas fermé parce que je viens de me rendre compte de mon étourderie : j'ai oublié mes lunettes chez elle. Sans ces lunettes je ne pourrai pas cuisiner. Saliha se ressaisit : — Mais de quoi parlez-vous, madame ? Je ne vous connais pas... Et je ne sais pas si le cabinet de la dentiste est ouvert ou fermé. La dame scruta la jeune fille un bon moment, puis s'excusa et s'en alla. Faiza la vit se diriger vers l'immeuble et s'y engouffrer. Saliha à son tour décida de s'en aller. — Allez je te laisse, Faiza... je dois m'en aller... j'ai un bus à prendre. Faiza la suivit du regard tout en ayant en tête la dame qui venait de se rendre au cabinet de Rachida. Quelque chose lui disait qu'elle était sur le point de découvrir qu'elle avait fait l'objet d'une horrible machination. Pour en avoir le cœur net, il lui suffirait d'attendre que la dame ressorte et qu'elle ait une petite conversation avec elle. A suivre