Résumé de la 2e partie - Mohammed s'est épris d'une fille de son quartier. Il demande à sa mère d'aller la voir pour lui. Zineb et sa fille aînée, Nassima, vont l'après-midi même chez la fille. Mohammed les a accompagnées jusqu'à l'immeuble où elle habite. — Allez, viens avec nous ! — Non, non, allez-y toutes seules ! Elles frappent à la porte. Une femme ouvre. — Oui ? — Nous venons en visiteuses ! La femme comprend aussitôt de quoi il s'agit. — Entrez, entrez, vous êtes les bienvenues ! Elles entrent. La femme les conduit au salon. Zineb lance sur le mode de la plaisanterie. — Il paraît que vous avez des filles à marier ? La dame rit. — Oui, ce n'est pas ce qui manque ! Mais asseyez-vous ! — Vous avez de charmantes filles ! — Qui vous a guidées chez nous ? — C'est mon fils, dit Zineb. — Il connaît donc nos filles ? — Oh, non, Mohammed est très timide. Il m'a montré où habite la fille et il m'a demandé d'aller demander sa main ! — Ah, c'est mieux quand la fille plaît au garçon ! — Je pense alors que les parents n'ont qu'à établir les relations ! — C'est vrai ! La femme sort du salon, elle revient quelques instant après. — Fadhéla apporte-nous des rafraîchissements ! Zineb et Nassima se regardent : Mohammed a parlé d'une fille qui s'appelle Hadjar. Fadhéla arrive, un plateau à la main. — Voilà, notre Fadhéla, dit sa mère. Elle pose le plateau, puis embrasse les deux visiteuses et se retire aussitôt. — Mais reviens ! crie sa mère, reviens ! Comme la jeune fille ne revient pas, la mère s'exclame. — Ah, mon Dieu, quel caractère ! Elle se retourne vers Zineb. — Vous voyez, votre fils n'est pas le seul à être timide ! — Euh... dit Zineb. — C'est-à-dire, dit Nassima. La mère regarde les femmes. — Quoi, dit-elle, Fadhéla n'est pas à votre goût ? A ce moment-là, on frappe à la porte — Ce n'est pas Fadhéla qui va ouvrir, elle a dû s'enfermer dans sa chambre. Je vais ouvrir ! — Allez-y, dit Zineb. (A suivre...)