Résumé de la 1re partie ■ Quand vint le soir, les enfants découvrirent le père envolé, les sabots, retrouvèrent évidemment les jolis petits brins de laine et le chemin et la maison et leurs pauvres méchants parents... C'était bien vrai, ils l'entendaient. Mais ce qu'ils ne pouvaient pas savoir, c'est que le bruit qu'ils entendaient n'était plus le bruit de sa hache mais celui de ses deux sabots qu'il avait pendus à un arbre et qui se cognaient en bougeant. Quand vint le soir, ils découvrirent le père envolé, les sabots, retrouvèrent évidemment les jolis petits brins de laine et le chemin et la maison et leurs pauvres méchants parents. Le temps passa, et comme les premières fois, la misère recommença. Il ne restait plus qu'un gros pain. Et cette fois la mère prit les choses en main. Elle emmena les deux enfants avec le pain. Et déjà ils étaient en route. La mère s'était assurée que Petit Caillou et sa sœur n'avaient rien cachés dans leurs poches. Elle les conduisit en haut d'une pente vertigineuse. Elle sortit de son panier le pain qu'elle avait apporté. Elle le laissa échapper, le pain débaroula la pente, elle cria : — Oh mes enfants ! Oh mes enfants ! C'est tout ce qui reste à manger, allez vite me le chercher. Ils s'élancèrent mais le pain avait roulé loin. Quand ils purent le rapporter la mère était déjà partie. La nuit commençait de tomber. Petit Caillou et Brin de Laine étaient perdus. Petit Caillou grimpa jusqu'au sommet d'un arbre. Il regarda autour de lui. Il vit au loin une lumière. Il lança alors son chapeau vers la lumière. Et marchant de l'arbre vers le château puis en continuant tout droit, ils trouvèrent une maison avec une très grande porte. Ils frappèrent. Une gigantesque main les attrapa et les jeta dans la maison. C'était Grand Ogre qui ouvrait. Il les installa sur la table, ferma la porte et s'approcha : — Miam ! Miam ! Miam ! Miam ! Oh qu'ils sont beaux ! Oh qu'ils sont beaux ! Je vais les couper en morceaux ! Il reçut un coup sur la tête : c'était son épouse, l'ogresse ! C'était elle qui commandait dans la maison : — Tu ne mangeras rien du tout. Il faut d'abord les engraisser. Ils sont maigres à faire pitié ! Grand Ogre se gratta la tête : — C'est vrai ! C'est vrai ! Ils sont très maigres, ils n'ont que la peau sur les os. Il vaudrait mieux qu'ils soient plus gros. A suivre