Constat Les dix-huit jardins publics de la ville de Annaba, dont certains datent de l'ère coloniale, se dégradent chaque jour davantage. La ville compte également six espaces de détente dont trois ont été réalisés par la commune entre 1999 et 2003 et occupent quelque deux hectares. Ces espaces, qui sont également réservés à des activités botaniques, sont gérés par des équipes formées d'un ingénieur, de trois techniciens et de quinze travailleurs. pour développer cette activité, des équipements tels que les serres, y ont été installés. Ces espaces sont dotés d'un réseau d'assainissement, comme le souligne Mostapha Boumediène, responsable des espaces verts à la commune de Annaba. Cependant, en dépit des moyens appréciables dont dipose cette dernière, les espaces verts sont toujours exposés à la dégradation, du fait de certains comportements négatifs dont des vendeurs ambulants qui les occupent illégalement. En outre, ces espaces sont souvent pris pour des lieux de dépôt d'ordures ménagères et autres. Le soir venu, ils se transforment en espaces de pâturage pour moutons ou vaches. la dégradation de ces espaces verts coûte énormément à la collectivité, contrainte de réparer à chaque fois l'impact des actes jugés inconscients et contraires aux normes élémentaires du civisme. Cette richesse est mal appréciée aujourd'hui. Certains espaces verts de Annaba, à l'image de ceux situés sur le cours de la Révolution, comptent des arbres de trois siècles d'âge. Qu'il s'agisse des espaces verts du cours de la Révolution, des cités de Boukhtouta, Eliza, 8 Mai 45, d'avenue de l'Afrique Essafssaf, Bouali Saïd, 5- Juillet, la situation est presque identique. Outre le fait de l'homme dans la dégradation de la nature, un problème d'eau se pose aussi pour l'arrosage des espaces. Leur préservation dépend également de l'existence et de l'entretien de l'éclairage public. Pour faire face à ces difficultés, le budget alloué au service communal des espaces verts doit être revue à la hausse.