Résumé de la 36e partie ■ La maladie dont souffre Bélaid est incurable. Un médecin d'Alger l'a confirmé à ses proches. Que le mal dont souffre Bélaid est dû à un sortilège et non pas à une quelconque maladie. Cela expliquerait pourquoi le mal est si mystérieux pour les médecins ? - Oui... Bachir réfléchit un petit moment et répondit à son voisin et ami : Tu sais, Omar que ce que tu viens de dire est très grave ? Tu viens d'accuser la famille de cheikh Nafaâ d'être responsable de la maladie de notre Bélaid. Non, Bachir, je n'ai accusé personne ; ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit... Je n'ai fait que me poser des questions... Il est vrai que j'ai pensé à cheikh Nafaâ et au marabout avec que l'ai vu le jour du mariage de Bélaid avec ta sœur... C'est vrai mais tes questions sont troublantes... D'un côté je trouve que tu n'as peut-être pas tort et en même temps, j'ai du mal à croire que cheikh Nafaâ soit capable d'une telle cruauté. Mais tu te rends compte à quel point est terrible le sortilège dont est victime ce pauvre Bélaid ? Comment, mon Dieu, peut-on se venger de cette manière ? Moi, je ne suis pas aussi catégorique que toi, Bachir...Là, tu es en train de donner forme à une accusation...Essayons plutôt, d'abord de découvrir ce dont souffre ton cousin... Et pour cela, il faut voir un autre marabout qui nous dira s'il a été victime d'un sortilège ou pas... Ce n'est qu'après cela qu'il faudra agir en conséquence.... Oui...Tu as raison Omar, il ne faut pas précipiter les choses...Il faut d'abord identifier le mal dont souffre ce malheureux Bélaid... Après un court silence, Omar reprit : Tu sais, Bachir, les êtres humains peuvent tout pardonner sauf le fait qu'on leur enlève la femme de leurs rêves...Il en est de même pour les femmes...Elles peuvent tout pardonner sauf la perte ou le « vol » de l'homme qu'elles aiment... Hum...Tu n'as pas tort, Omar ...J'ai discuté une fois avec un marabout qui m'a fait des révélations incroyables. Il m'a dit que les gens qui vont le voir ont de nombreux problèmes mais il y a un seul qui les préoccupe : l'amour ! Comment se faire aimer d'un homme ou d'une femme ? Comment empêcher un homme ou une femme de s'en aller ? Comment l'amener à revenir ? Cela m'a fait penser à cet âne qu'un Oued en crue a emporté et qui n'arrêtait pas de s'émerveiller devant les champs de pastèques qu'il entrevoyait chaque fois que sa tête émergeait de l'eau. Tania Hamadi