Résumé de la 18e partie ■ Bélaid est de plus en plus décidé à arracher Dahbia à la famille du vieux Nafaa quel qu'en soit le prix. Bélaid voulait mettre de l'ordre dans la maison de son enfance le jour même de son retour au pays mais Bachir s'y opposa : Mais tu es fou ou quoi Bélaid ? Tu as tout ton temps et puis, tu n'es pas fatigué ? Repose-toi un peu. Bachir, on voit bien que ce n'est pas toi à qui on a joué un vilain tour...Il faut que je me dépêche de rendre cette maison habitable de nouveau... Une fois cette maison en état d'être habitée, il ne restera plus qu'à ramener Dahbia...Je compte sur toi pour réparer l'erreur de mon père. Je suis sûr que lui, il ne voudra pas changer les choses...Il va nous dire que ce qui est fait est fait et que maintenant, il faut essayer de voir les choses autrement... Et il n'aura pas vraiment tort, Bélaid...Et je profite du fait que nous soyons seuls pour parler franchement avec toi...Il y a des choses que je ne pouvais pas te dire tout à l'heure devant ton père... Ah ! Bon ? Et qu'est-ce que tu voulais me dire ? Cela fait quand même un bon bout de temps que Dahbia vit avec Mustapha .... Et alors ? Il y a des femmes qui divorcent après des années et des années de mariage...Alors que là, il s'agit juste de quelques mois... Et si elle est enceinte ? Tu vas l'arracher à son mari alors qu'elle porte peut-être dans son ventre son fils ou sa fille. Réveille-toi Bélaid. Ne prends pas tes désirs pour de la réalité.C'est à toi de te réveiller, Bachir... je n'ai pas demandé l'impossible... Je veux juste que notre famille soit unie de nouveau et que l'on respecte la promesse qui nous a été faite autrefois. Mais cela je l'ai compris, Bélaid...Je ne suis pas cinglé...Par contre ce que tu n'as pas l'air de comprendre c'est que si on arrache Dahbia à la famille de cheikh Nafaâ, on risque de créer un grand conflit qui poussera nos deux familles à s'entretuer ou à défaut de se haïr jusqu'à la fin des temps... Il y a des exemples de familles qui se transmettent leur haine réciproque de génération en génération... Tu préfères que cette haine naisse entre toi et moi ? Entre ton père et moi ? Oh ! Bélaid...Je ne sais vraiment pas comment parler avec toi... Je crois que tu as besoin de repos, allez, laisse tomber ce balai et cette pelle... Je vois à la façon dont tu me parles que tu es dans un état second...Tu sais que tu as un regard qui fait peur ? Tania Hamadi