De jeunes artisans ont pris place sur les trottoirs en face de la Faculté centrale pour vendre toutes sortes d?objets d?artisanat. Exposés sur des tables bien alignées de façon à ne pas gêner le passage des piétons, ces objets en attirent plus d?un. Tableaux, bijoux, objets en porcelaine, cartes postales, le choix est varié. Initiée par les responsables de l?APC d?Alger-Centre, «cette exposition a pour but de permettre aux vendeurs à la sauvette qui squattent les trottoirs des grandes artères d?être mieux organisés, mais aussi d?avoir un statut particulier», explique M. Belaouène, premier vice-président à l?APC d?Alger-Centre. Ce responsable, qui précise qu?une autre exposition-vente pour les bouquinistes a été, également, organisée au niveau de la Grande-Poste, espère que cette opération poussera les vendeurs à la sauvette à se convertir à la vente d?objets d?artisanat ou d?anciens bouquins. M. Boulaouène souligne, dans ce sens : «On ne peut pas en tant que responsable de la commune se substituer aux services de police pour courir derrière ces vendeurs à la sauvette qui squattent les trottoirs. Ce qu?on peut faire, cependant, c?est de leur réserver des espaces sur le territoire de la commune pour leur permettre de travailler dans les règles de l?art et éviter, ainsi, de gêner la circulation des passants et des véhicules.» Les bouquinistes doivent payer 400 DA/mois alors que les artisans 600DA/mois à l?APC pour les frais de nettoiement des espaces. Réservée uniquement aux jeunes de la commune d?Alger-Centre, cette initiative compte s?élargir pour toucher les collectionneurs de vieilles pièces, photographies, timbres, cartes postales.