France : visite Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, arrive aujourd'hui en France pour une visite de deux jours qui sera dominée par les questions de sécurité, particulièrement la situation en Libye. M. Sissi, qui arrive d'Italie, effectue sa première tournée en Europe depuis sa prise de pouvoir en juillet 2013, puis sa confortable élection en mai. Malgré l'implacable répression envers les partisans de son prédécesseur islamiste, Mohamed Morsi, et l'autoritarisme du nouveau pouvoir, le président Sissi reste «un partenaire stratégique» incontournable. La poudrière libyenne et les menaces qu'elle fait peser sur toute la région figurent en tête des préoccupations communes des deux pays. Avec des différences d'appréciation cependant sur la façon de sortir de la crise. USA : positionnement L'armée américaine prévoit de positionner en-viron 150 chars et véhicules blindés dans plusieurs pays membres de l'OTAN, dont une partie seraient stationnés dans des pays d'Europe de l'Est, pour participer à des exercices. Ce projet fait partie de l'opération «Atlantic Resolve», destinée à rassurer les Etats baltes ainsi que la Pologne, inquiets des manœuvres de la Russie en Ukraine notamment. Outre ce déploiement de blindés, des troupes au sol seront envoyées régulièrement pour quelques mois afin de participer à des exercices conjoints dans ces pays. Près d'une cinquantaine de véhicules blindés sont déjà en place et une centaine de chars Abrams M1 et de véhicules de combat Bradley seront «pré-positionnés» en Allemagne et éventuellement dans d'autres endroits. Syrie : décapitation Le groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI) a annoncé avant-hier avoir décapité en Syrie un membre de la minorité ismaélienne, un courant de l'islam chiite, l'accusant d'«apostasie». «Lundi, la police islamique dans la province de Homs (centre) a appliqué la sentence pour apostasie contre un ismaélien», a annoncé le groupe ultra-radical dans un communiqué publié sur des forums djihadistes, précisant que l'exécution avait eu lieu «devant un groupe de musulmans». L'EI a publié des photographies de l'exécution. L'une d'elles montre la victime, dont le nom n'a pas été diffusé, agenouillée, tandis qu'un djihadiste brandit un sabre au-dessus de sa tête. «C'est ce qui attend tous les apostats», proclame une pancarte manuscrite placée sur le corps de la victime, dans un autre cliché. Zimbabwe : exclusion La vice-présidente du Zimbabwe, Joice Mujuru, sera exclue du Comité central du parti présidentiel au pouvoir, lors du prochain congrès prévu la semaine prochaine, accusée de comploter pour l'assassinat du président Robert Mugabe. Le comité exécutif provincial dont dépend Mme Mujuru «a rejeté son dossier de candidature pour l'élection» aux instances du parti à la veille du congrès de la ZANU-PF, dénonçant les liens de Mme Mujuru avec d'«autres ténors de la ZANU-PF, de mèche avec ses activités scélérates, pour tenter en vain de chasser le président Robert Mugabe», selon le journal en ligne The Herald». Joice Mujuru est la cible d'attaques dans la presse depuis que Grace Mugabe, l'épouse du vieux président, l'a accusée d'extorquer de l'argent à des entreprises et d'avoir encouragé le sectarisme qui menace le parti au pouvoir.