Le principal parti d'opposition au Zimbabwe, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté hier la présidence du Parlement, infligeant un nouveau revers au régime du président Robert Mugabe. Le directeur national du MDC, Lovemore Moyo, a été élu président de l'assemblée face au candidat d'une faction dissidente du même parti, Paul Themba Nyathi. Sur les 208 voix exprimées, 110 sont allées à M. Moyo et 98 à M. Nyathi, a annoncé le secrétaire de la Chambre des députés, Austin Zvoma : "Je déclare par conséquent M. Lovemore Moyo élu président du Parlement". Ce vote à bulletins secrets constitue un échec pour l'Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique (Zanu-PF) du président Robert Mugabe, qui cherche à conserver le contrôle politique du pays en passant des alliances avec la faction minoritaire de l'opposition. La Zanu-PF avait retiré la candidature de son dirigeant John Nkomo après la nomination de ce dernier au Sénat dimanche par le chef de l'Etat. Mais le décompte des voix montre que certains de ses députés, ainsi que de la faction dissidente du MDC menée par Arthur Mutambara, ont choisi de voter pour le MDC de Morgan Tsvangirai. Le MDC a obtenu 100 sièges à la Chambre des députés lors des législatives du 29 mars, contre 99 à la Zanu-PF, 10 au MDC-Mutambara et un indépendant. La Zanu-PF est divisée sur le soutien à apporter à sa direction actuelle, lui reprochant notamment le marasme économique dans lequel est englué le pays. Certains députés du MDC-Mutambara, qui occupent une position stratégique dans le partage du pouvoir en cours de négociation, refusent quant à eux de contribuer à une stratégie qui maintiendrait M. Mugabe et ses alliés en position de force. Le nouveau Parlement a prêté serment hier, cinq mois après les législatives, marquant une nouvelle étape dans la crise politique qui secoue le pays depuis la défaite historique d'un régime en place depuis l'indépendance en 1980. Le principal parti d'opposition au Zimbabwe, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté hier la présidence du Parlement, infligeant un nouveau revers au régime du président Robert Mugabe. Le directeur national du MDC, Lovemore Moyo, a été élu président de l'assemblée face au candidat d'une faction dissidente du même parti, Paul Themba Nyathi. Sur les 208 voix exprimées, 110 sont allées à M. Moyo et 98 à M. Nyathi, a annoncé le secrétaire de la Chambre des députés, Austin Zvoma : "Je déclare par conséquent M. Lovemore Moyo élu président du Parlement". Ce vote à bulletins secrets constitue un échec pour l'Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique (Zanu-PF) du président Robert Mugabe, qui cherche à conserver le contrôle politique du pays en passant des alliances avec la faction minoritaire de l'opposition. La Zanu-PF avait retiré la candidature de son dirigeant John Nkomo après la nomination de ce dernier au Sénat dimanche par le chef de l'Etat. Mais le décompte des voix montre que certains de ses députés, ainsi que de la faction dissidente du MDC menée par Arthur Mutambara, ont choisi de voter pour le MDC de Morgan Tsvangirai. Le MDC a obtenu 100 sièges à la Chambre des députés lors des législatives du 29 mars, contre 99 à la Zanu-PF, 10 au MDC-Mutambara et un indépendant. La Zanu-PF est divisée sur le soutien à apporter à sa direction actuelle, lui reprochant notamment le marasme économique dans lequel est englué le pays. Certains députés du MDC-Mutambara, qui occupent une position stratégique dans le partage du pouvoir en cours de négociation, refusent quant à eux de contribuer à une stratégie qui maintiendrait M. Mugabe et ses alliés en position de force. Le nouveau Parlement a prêté serment hier, cinq mois après les législatives, marquant une nouvelle étape dans la crise politique qui secoue le pays depuis la défaite historique d'un régime en place depuis l'indépendance en 1980.