Position n Où commence et où finit en fait cette bureaucratie ? La question mérite d'êtres posée.Elle se situe à tous les échelons de la société, à partir du bas de l'échelle. Vous avez par exemple l'agent de sécurité de l'antenne communale qui n'est au courant de rien et qui se mêle de tout quand il ne vous donne pas des informations erronées comme par exemple la constitution d'un dossier de passeport. Vous avez l'appariteur de la daïra qui ne sait même pas où sont situés les services et qui laisse au citoyen le soin de se débrouiller, de frapper aux portes et de perdre son temps dans les couloirs. Vous avez un peu plus haut dans la hiérarchie le responsable de service qui refuse ouvertement de prendre les photos d'une sexagénaire sous prétexte... qu'ils ne lui ressemblaient pas alors qu'il s'agit de la même personne. Du temps de gâché pour cette vieille administrée obligée de faire chez un autre photographe le même portrait d'identité.Il y a également, dans le même registre, le «chaouch» vissé sur sa chaise, incapable de s'on détacher et encore plus incapable de vous indiquer le bon guichet et la bonne chaîne. Vous avez pire : les petites jeunes filles recrutées dans le cadre du filet social. Leur recrutement a été une catastrophe. En croyant régler provisoirement un problème de chômage surtout quand il touche des diplômés et des universitaires, l'Etat au contraire en crée un autre, une bureaucratie incurable.Pour ceux et celles qui ont été affectés dans des administrations communales, dans les services d'état civil, par exemple il ne se passe pas un jour sans que les citoyens en colère ne les prennent à partie face à leur incurie. Le prénom de Zouheir par exemple devient Zoubir dans la délivrance d'un extrait de naissance et nous ne parlons pas de la transcription des adresses. Ainsi la rue Johnner devient «Nehj Jouhnner», «Ri Jihnner». Il y a le chef de département, parfois le Dral lui-même qui fait appliquer les textes en fonction de ses désirs et de sa sensibilité politique quand ce n'est pas en fonction de ses humeurs. Certains Dral ont exigé la carte d'électeur aux citoyens désirant retirer un quelconque document administratif à la mairie. Et puis il y a cette tendance de nos administrations, quelles qu'elles soient à exiger pour tout dossier un extrait de naissance récent, délivré moins de trois mois comme si les intéressés devaient changer de date de naissance quand cela leur plaisait. Le bon sens y est absent, pour 50% dans notre bureaucratie.