Résumé de la 6e partie ■ Nora a fait la connaissance d'un homme qui la veut comme maîtresse et employée dans son entreprise avec un très confortable salaire. Nora regarda la carte de visite que lui avait donnée l'homme puis descendit. Avant qu'elle ne referme la portière, l'homme lui lança : — Nora, n'oubliez pas de venir demain à mon bureau. Je vous offrirai un nouvel emploi plus digne de votre classe. — D'accord, d'accord ! Je viendrai. — Promis ? — Promis ! Elle entra dans son bureau. Dès que sa collègue Hamida l'eut vue, elle leva les bras au ciel. — C'est maintenant que tu arrives ? — Oui. Et alors où est le problème ? Il m'est arrivé d'être là à 7h45 et il n'y avait aucun travail à faire. Ne me dis pas qu'aujourd'hui il y a du travail à profusion. — C'est pire. — C'est pire ? — Oui. Le grand patron est passé et il a cherché après toi. Comme il ne t'a pas trouvée, il a pris ton nom... Je crois que tu vas avoir des problèmes, ma fille. Mais ou étais-tu passée ? D'habitude quand tu t'absentes, tu téléphones. Je n'ai pas su quoi répondre quand il m'a demandé si tu avais averti. J'avais peur de mentir et de perdre par la suite mon emploi. — Tu as peur de perdre un emploi qui ne te nourrit pas ? — Je sais que l'essentiel de ma subsistance je le puise ailleurs...mais c'est bon d'avoir un emploi fixe et honorable... Ne serait-ce que pour les apparences. Dans la vie il faut toujours avoir une couverture. — Oui, tu as raison. — Bon... je crois que tu ferais mieux d'aller voir où en sont les choses avec le chef de département. Le patron lui a laissé des consignes au sujet des sanctions à prendre. — Oui. Je vais y aller...A mon retour j'aimerai discuter un peu avec toi. — A propos de quel sujet ? — J'aimerai te demander des conseils. J'ai fait la connaissance d'un homme riche qui cherche une maîtresse et accessoirement une employée à qui il donnerait l'équivalant de cinq fois mon salaire actuel. Hamida agrandit ses yeux, se leva et s'approcha de sa collègue. — Ma chère Nora, tu ne partiras pas d'ici avant de m'avoir raconté cette histoire. C'est pour ça que tu es arrivée en retard ? — Oui. — Tu ne sortiras pas d'ici avant de m'avoir tout raconté dans le moindre détail. Nora raconta sa rencontre mais omit volontairement de lui parler de la carte de visite et de lui donner le nom de l'homme en question ainsi que celui de sa société qui y figuraient. Et elle avait bien fait parce que celle-ci lui dit : — Tu as touché le gros lot Nora. Cet homme correspond au type de pigeon idéal. S'il tombait entre mes mains, je m'arrangerai pour être associée dans son entreprise ! (A suivre...)