Résumé de la 13e partie ■ La prime promise par Charlotte est remise en question suite aux récents évènements. Le directeur du laboratoire arriva à son tour. Il paraissait très perturbé. — Ils refusent de me laisser entrer dans le labo, annonça-t-il à Charlotte. Il faut pourtant bien que je fasse mon travail. Elle posa une main rassurante sur son bras. — Je vais voir ce que je peux faire. Ne vous affolez pas, tout va s'arranger. Charlotte se tourna vers sa secrétaire. — Tâchez de me trouver M. Sung. Je veux lui parler sans tarder. — J'ai quatre clients en attente, rétorqua la jeune femme en lui agitant quatre bordereaux roses sous le nez. Via-tek est en ligne, de même que Chang How Import. Il y a M. Lopez de la firme Gilroy qui est inquiet... — Prenez les messages et dites-leur que je les rappellerai dès que j'en saurai un peu plus sur toute cette affaire. (Elle se tourna vers Desmond.) Avant toute chose, je dois aller trouver Knight pour essayer de lui soutirer des informations. — Bonne chance, marmonna Desmond tandis que Charlotte se hâtait de regagner l'autre bout du hall de réception. Elle trouva l'agent de la FDA à côté du magasin d'approvisionnement, assis derrière un bureau sur lequel il avait posé son ordinateur portable. Le crâne entièrement rasé, doté d'une épaisse moustache noire et d'une voix de basse profonde, Valerius Knight était un Afro-Américain à la stature impressionnante. L'homme, qui ne ratait jamais une occasion d'occuper le devant de la scène, s'arrangeait toujours pour se faire confier des affaires au retentissement médiatique spectaculaire. Sa présence dans les bureaux d'Harmony déclencha une sonnette d'alarme dans la tête de Charlotte. — Monsieur Knight, quelles informations pouvez-vous me donner concernant les victimes? demandat-elle sans préambule. — Ah, mademoiselle Lee, dit-il avec un sourire charmeur. Je suis navré que nous soyons amenés à nous rencontrer en pareilles circonstances. — La FDA est-elle absolument certaine que les produits Harmony sont à l'origine des décès ? — Dans les trois cas, la dernière chose que les victimes ont ingérée était l'un de vos produits. Il faut que j'interroge toutes les personnes qui ont été en contact avec ces produits, depuis l'employé du labo chargé du conditionnement jusqu'au type qui les a livrés. A suivre