Résumé de la 37e partie ■ Un nouveau message menaçant charlotte apparait sur l'écran ce qui rendit Jonathan furieux. Et soudain son ombre était tombée sur lui comme une caresse. Sans même relever la tête il avait senti sa présence. Jamais il n'oublierait l'expression de ses yeux verts lorsqu'il lui avait demandé: «Pourquoi tu pleures ?» même si sa bouche n'avait rien dit. Il avait essuyé ses larmes d'un revers de manche et elle s'était assise à côté de lui, ses bras gracieusement pliés devant elle. — C'est ma mère, avait-il sangloté. Elle me manque. J'ai beau essayer, je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Ses paupières taillées en amande avaient battu sur ses prunelles d'un beau vert de jade. Elle était restée un moment silencieuse. Puis l'avait regardé à nouveau et dit : — Ma mère à moi aussi est morte. Il avait tressailli, car il ne lui avait jamais dit que sa mère était morte. Et pourtant c'était vrai. Elle était morte l'année précédente, et son père l'avait fait venir d'Ecosse pour l'obliger à vivre dans ce drôle de pays. — Je suis écossais, dit-il, sans trop savoir pourquoi il se confiait à elle. Mais il s'était senti beaucoup mieux après cela, comme si lui parler l'avait soulagé. — Tu veux venir boire une limonade ? avait-elle demandé. Et c'est ainsi que pour la première fois il était entré dans l'étonnante maison, remplie de trésors exotiques, où régnait un silence étrange, presque palpable. — Je m'appelle Charlotte, lui avait-elle dit lorsqu'ils étaient entrés dans le vaste salon dont les fenêtres donnaient sur le pont du Golden Gate. — Et moi c'est Jonathan. (Puis il s'était repris.) Johnny. — J'adore ton accent, lui avait-elle dit avec un sourire. Tandis qu'il l'observait à présent dans le musée de sa grand-mère, Charlotte fit une chose étrange : elle déverrouilla l'une des vitrines et en sortit quelque chose. Abandonnant un instant l'ordinateur, il alla la rejoindre, curieux de savoir ce qui avait attiré son attention. Elle tenait dans la main deux pantoufles de soie richement brodées. — Elles ont appartenu à mon arrière-grand-mère, dit-elle d'une voix pleine de respect. — Quand elle était enfant ? — Non, quand elle était adulte. Les pantoufles ne mesuraient pas même dix centimètres. Elle les replaça dans la vitrine, et plongea la main dans le fourre-tout en cuir qu'elle portait en bandoulière pour en ressortir le casse-tête chinois. Jonathan dit : — Je me souviens de cette boîte. C'est un casse-tête chinois. — Il a appartenu à ma mère. M. Sung me l'a donné tout à l'heure. Il m'a dit qu'il me porterait chance. (Elle le plaça contre l'oreille de Jonathan et dit :) Ecoute. Il y a quelque chose à l'intérieur. Et pourtant, jusqu'à maintenant, j'étais sûre qu'il était vide. Quelqu'un a placé quelque chose à l'intérieur. — Tu vas l'ouvrir ? A suivre