Résumé de la 41e partie ■ Charlotte décide d'installer son QG au musée de sa grand-mère et de suivre les évènements grâce à la console de télésurveillance. Il est relié à un Caméscope ? — Non, je n'en ai pas. Elle écarquilla soudain de grands yeux. — C'est Yolanda, ma femme de ménage ! Yolanda entra dans le champ de la caméra, elle souriait et semblait dire quelque chose à la personne qui était en train de filmer. — Mets le son, dit Charlotte. — Il est mis, mais l'image est muette. — Je n'y comprends rien. Comment se fait-il que quelqu'un soit en train de filmer Yolanda ? Et d'ailleurs que font-ils dans mon bureau ? — Ta femme de chambre a l'air de savoir de qui il s'agit. Elle réagit comme si sa présence était tout à fait naturelle. — Et elle se laisse filmer. — Elle n'a pas l'air de savoir qu'on est en train de la filmer. Hé, regarde ça !Brusquement, Yolanda étira le bras hors du champ de la caméra comme si elle cherchait à saisir quelque chose. Quand sa main revint à nouveau dans le champ de l'objectif, elle tenait une tasse. Yolanda souriait en hochant la tête, puis elle leva la tasse et la porta jusqu'à ses lèvres. — Oh, mon Dieu ! s'écria Jonathan. — Quoi ? Que se passe-t-il ? Charlotte vit la femme de ménage boire à petits coups en parlant à la personne qui se trouvait hors champ. Elle était parfaitement détendue et semblait trouver le breuvage à son goût. Son sourire s'élargit et elle reprit une gorgée. — Oh, mon Dieu ! balbutia Charlotte, réalisant soudain ce qui était en train de se produire. Oh, mon Dieu ! Saisissant précipitamment le téléphone, elle composa son numéro personnel. La ligne était occupée. Elle essaya l'autre ligne, dont le numéro n'était connu que de ses amis intimes. Elle était également occupée. Le sourire de Yolanda disparut d'un seul coup. Elle porta une main à son front comme si elle avait été brusquement prise d'un malaise. La tasse lui échappa des mains. — Oh, non ! s'écria Charlotte. Il l'a empoisonnée ! Il a tué Yolanda ! — Allons-y, dit Jonathan en saisissant aussitôt son blouson. Je prends le volant. — Non, dit-elle en composant le 911. Attendez, dit-elle à la standardiste, ne me mettez pas en attente. Elle étouffa un juron en entendant le silence à l'autre bout de la ligne. Puis elle regarda à nouveau l'écran. Visiblement, Yolanda était très mal en point, elle avait tourné le dos à la caméra et s'approchait de la porte d'un pas hésitant. Puis elle s'effondra d'un seul coup en disparaissant du champ de la caméra. — Allô ! hurla Charlotte dans le combiné. Une femme a été empoisonnée. Envoyez le SAMU. Tout de suite, c'est urgent ! (Elle donna son adresse et raccrocha aussitôt.) J'y vais seule, Jonathan, dit-elle en saisissant son fourre-tout. — Charlotte... A suivre