Au moins 49 personnes ont été tuées et 10 autres blessées dans un accident d'autocar, qui est tombé, hier, dans un précipice dans l'Etat de Santa Catarina, au sud du Brésil. Le bilan provisoire est de 49 morts, dont 17 hommes, 24 femmes et huit enfants. Dix autres personnes ont été blessées. Le véhicule, qui appartenait à une entreprise de tourisme, effectuait un trajet entre Uniao de Vitoria, dans l'Etat voisin de Parana, et Guaratuba, sur la côte atlantique du Parana. Il devait transporter 50 personnes selon la liste officielle, mais il est clair au vu du bilan que les passagers étaient plus nombreux. Aucune information n'a fait état de la présence d'étrangers parmi les voyageurs. Le conducteur de l'autocar aurait perdu le contrôle de son véhicule dans une courbe en descente de cette route connue comme étant très dangereuse. L'accident s'est produit dans une région montagneuse, non loin de la ville de Campo Alegre, à 170 kilomètres de Florianopolis, la capitale de l'Etat. L'autocar a quitté la route et a fait une chute de 400 mètres dans un précipice dans la sierra Dona Francisca, une zone touristique réputée. Les opérations de secours ont été compliquées par l'obscurité, l'accident étant survenu à la tombée de la nuit, et par la nature du terrain. «Il y a des gens dans la montagne, dans l'autocar, coincés dans la carcasse. Les chances que nous trouvions encore quelqu'un en vie sont minimes», a déclaré la police. Vanuatu : les dégâts du cyclone Le très puissant cyclone qui a frappé l'archipel du Vanuatu a endommagé près de 90% des habitations de la capitale Port Vila, a déclaré ce dimanche l'ONG humanitaire Oxfam. «Cela aura été vraisemblablement l'une des pires catastrophes jamais vues dans le Pacifique, l'ampleur des besoins humanitaires sera énorme», a déclaré le directeur d'Oxfam pour le Vanuatu. «Des communautés entières ont été emportées», a-t-il ajouté. Les agences humanitaires décrivent un impressionnant spectacle de dévastation générale : villages rasés, maisons pulvérisées, arbres arrachés, routes coupées. Baldwin Lonsdale, président de l'achipel de 275 000 habitants, a évoqué sur une chaîne de télévision un «monstre qui a dévasté notre pays». «La plupart des bâtiments, habitations, écoles et cliniques ont été détruits», a-t-il ajouté. «Les maisons sont en ruine, les arbres sont tombés, les routes sont bloquées et les gens errent dans les rues, cherchant de l'aide. Nous voyons des maisons et des villages entiers qui ont été emportés», a, pour sa part, témoigné le porte-parole de l'ONG World Vision. «Les gens n'ont pas d'eau, pas d'électricité, la situation est désespérée actuellement», a-t-il expliqué. «Ils ramassent les fruits qui sont tombés à terre, puis ils passeront aux racines et après ça, ils n'auront plus rien», a-t-il indiqué. Egypte : 41 juges mis à la retraite pour soutien aux islamistes Les autorités égyptiennes ont mis à la retraite, hier, 41 juges auxquels on a reproché leur soutien à l'ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué par une commission de discipline du Conseil supérieur de la magistrature a mis ces juges à la retraite pour avoir «soutenu une faction politique, les Frères musulmans», confrérie islamiste dont est issu l'ex-président égyptien Mohamed Morsi. Dix d'entre eux ont été sanctionnés pour avoir formé une organisation pro-Morsi, «Les juges pour l'Egypte», et les 31 autres l'ont été pour avoir signé un communiqué de soutien à l'ancien président islamiste. Cette décision est susceptible d'appel devant le Conseil supérieur de la magistrature. Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel Président, Abdel Fattah al-Sissi, a destitué Morsi, ses partisans sont la cible d'une sanglante répression qui a coûté la vie à plus de 1 400 manifestants pro-Morsi. Plus de 15 000 de ses partisans ont par ailleurs été emprisonnés et des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs. Des organisations de défense des droits de l'Homme accusent régulièrement les autorités égyptiennes d'instrumentaliser le pouvoir judiciaire pour servir la répression. La confrérie des Frères musulmans, qui a remporté toutes les élections organisées entre 2011 et 2013 en Egypte et qui dément avoir recours à la violence, a été classée organisation «terroriste» en décembre 2013 par Le Caire. Philippines : ils ont mangé du chien enragé Treize personnes ont été prises en charge par les autorités sanitaires des Philippines après avoir mangé du chien dont les tests ont révélé qu'il était enragé, a indiqué, ce matin, une source vétérinaire. Les autorités ont découvert que quatre adultes et neuf enfants avaient consommé de la viande de chien contaminée en enquêtant sur des cas présumés de rage signalés dans la banlieue de Zamboaga. Le chien est mort la semaine dernière. «Nous avons été sur place pour tenter de savoir s'il avait mordu d'autres animaux. Nous avons prélevé la tête et l'avons envoyée dans un la-boratoire à des fins d'analyse», a ajouté la même source. Ce n'est qu'après que les résultats se sont révélés positifs au virus de la rage que les autorités ont appris que des habitants avaient consommé la viande de l'animal. «Nous avons été informés que des adultes avaient mangé la chair du chien malade, ils ne savaient pas qu'il était enragé. Malheureusement, des enfants en ont aussi mangé», ont souligné les vétérinaires. Les autorités sanitaires sont en train d'administrer à toutes les personnes concernées les doses requises de vaccin antirabique pour éviter que cette maladie mortelle ne se déclare. Les autorités philippines sont engagées dans une lutte contre la rage. Il est illégal dans l'archipel d'abattre les chiens pour manger leur viande. Mais celle-ci reste très prisée et il n'est pas rare qu'elle soit consommée dans la discrétion. Inde : une religieuse de 75 ans violée par des cambrioleurs Une religieuse âgée de 75 ans a été violée par des cambrioleurs qui s'étaient introduits dans le couvent où elle vivait, dans l'est de l'Inde, a annoncé hier la police. «Deux personnes ont été arrêtées» à la suite de ce viol en réunion commis vendredi dernier lors du cambriolage par 12 hommes de ce couvent proche de Calcutta, dans l'Etat du Bengale Ouest. Selon l'enquête préliminaire, la religieuse a été bâillonnée et violée en réunion. Une bande de malfaiteurs est entrée par effraction dans une école attenante au couvent et a mis à sac les locaux, a expliqué la police. Les voleurs ont bâillonné un garde avant d'agresser la religieuse. Ils sont ensuite entrés dans une chambre et se sont emparés d'argent liquide, d'un ordinateur portable et d'un téléphone mobile. Quatre des six agresseurs ont été identifiés grâces aux images de la télésurveillance. Une récompense de 100 000 roupies (1 500 euros) a été offerte à quiconque sera susceptible de fournir des renseignements sur les suspects. Le cambriolage semblait avoir été préparé avec minutie, selon la police. Les images de la télésurveillance ont montré que les six hommes, âgés entre 20 et 30 ans, ont escaladé le mur d'enceinte de l'école aux alentours de 23H40, sont entrés dans l'établissement et ont coupé les fils du téléphone. Au moins deux d'entre eux étaient armés et les autres étaient munis d'outils de cambrioleurs. France : un enfant tueur de l'EI reconnu par des écoliers L'enfant, qui semble tuer un prisonnier sur une vidéo d'exécution diffusée par le groupe Etat islamique, a été reconnu par des camarades de classe à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, a indiqué un responsable de l'éducation nationale. Les écoliers «ont reconnu un de leurs camarades, mais il faut rester prudent», a déclaré vendredi dernier l'inspecteur d'académie de Haute-Garonne. Il n'a pas confirmé les informations de sources proches du dossier selon lesquelles l'enfant, qui aurait une douzaine d'années et qui est filmé en train d'exécuter avec un pistolet un Arabe israélien présenté comme un espion, est bien le beau-fils de Sabri Essid, un proche de Mohamed Merah, le tueur de Toulouse. Dans cette vidéo postée sur des comptes jihadistes, un jeune garçon vêtu d'une longue tunique et d'un treillis abat, d'une balle dans le front, un homme présenté comme l'Arabe israélien Muhammad Saïd Ismaïl Musallam, avant de tirer plusieurs balles sur son cadavre. A ses côtés, un jihadiste évoque, en français, la récente attaque en France et menace de s'en prendre aux Israéliens et de conquérir Jérusalem. Selon une source proche du dossier, le jihadiste serait Sabri Essid, «demi-frère» de Mohamed Merah après le mariage de son père. Selon l'inspecteur de l'académie, les camarades de la classe de sixième au collège Vauquelin à Toulouse auraient connu l'enfant quand ils étaient encore à l'école primaire des Vergers à Toulouse.