Résumé de la 75e partie ■ Le dernier message envoyé à Charlotte par l'inconnu lui confirme qu'elle était en danger. C'est ce que nous allons essayer de découvrir dans un deuxième temps, dit-il. Quand je reviendrai, j'aimerais que nous allions jeter un coup d'œil au labo et à l'unité de production. — Pour quoi faire ? — Je te le dirai à mon retour. — D'accord, nous attendrons l'heure de la pause. Il ne faut pas qu'on te voie. Telle que je la connais, Margo est retournée directement dans son bureau. Elle va se doucher dans sa salle de bains privée puis se recoiffer et se remaquiller avant de faire quoi que ce soit. Je l'ai entendue qui demandait à sa secrétaire d'appeler Aphrodite pour qu'ils lui envoient une masseuse. Quant à Adrian, il est sans doute en train de passer cinq coups de fil à la fois, ce qui veut dire que Desmond va se retrouver tout seul pour faire face au chaos. Ça devrait nous laisser le temps de faire un petit tour au labo. — Entre-temps, dit Jonathan en accrochant plusieurs bobines de fil électrique à sa ceinture, je veux que tu essayes de trouver le dénominateur commun aux trois produits qui ont été sabotés : est-ce un agent chimique ? Le jour où ils ont été emballés ? Ont-ils été livrés dans le même camion ? Crois-tu qu'on puisse trouver ce genre de renseignements dans la base de données ? — Chaque étape de la fabrication et de la distribution est soigneusement répertoriée dans le système informatique d'Harmony Biotech. — Est-ce qu'on a identifié la substance qui a causé la mort des trois femmes ? — Knight m'a dit qu'il me le ferait savoir dès que les premiers résultats d'analyses lui seront parvenus. Mais quelque chose me dit qu'il va laisser traîner les choses. — Tu ne peux pas te procurer d'échantillons des lots qui ont été mis en cause ? — La FDA a confisqué tous les produits jusqu'au dernier flacon. Je ne peux même pas me procurer un seul échantillon auprès d'un revendeur, ils ont tous été retirés de la vente. Nos produits sont distribués dans toute l'Amérique. Dans le monde entier. — Je sais, dit Jonathan, tandis qu'un souvenir douloureux lui revenait en mémoire. Deux ans auparavant, il s'était rendu à Paris pour voir un client. Il savait que les produits Harmony étaient distribués dans le monde entier, qu'il existait même un catalogue de vente par correspondance et une chaîne de magasins très sélects. Mais il avait eu un choc quand, au coin de la rue de l'Odéon et du boulevard Saint-Germain, il était tombé sur une petite boutique à l'enseigne de : «Parapharnacie et Herboristerie», dans la vitrine de laquelle se trouvait la gamme complète des produits Harmony. — Bon, dit-il en se dirigeant vers la porte. Nous avons un peu moins de onze heures devant nous. Il fit une pause, puis se retourna et plongea un instant ses yeux dans les yeux verts et limpides de Charlotte. A suivre