Résumé de la 2e partie ■ Le jeune Méziane était heureux parce qu'il a découvert que son père et celui de Aldjia se connaissaient. Le père de Méziane sourit. — Oui... c'est vrai... la beauté du paysage on n'en parle pas d'habitude. On se contente de l'admirer. — C'est juste. — Comme je te l'ai dit, mon fils est venu déjà dans votre village. C'est au cours de ces visites qu'il a vu ta fille rentrant du lycée... Et comme toi et moi à l'époque nous étions jeunes et à Paris, son cœur s'est mis à trembler. Et nous sommes ici pour que son cœur cesse de trembler et se remette à battre normalement. Le père de Aldjia sourit, se gratta la tête et répondit : — Si ma fille est d'accord, je n'y vois pas d'inconvénient. Puis se tournant vers l'intérieur de la maison, il appela sa fille. Celle-ci vint, et les deux jeunes gens dans un coin de la grande pièce, sous le regard de leurs parents respectifs se mirent à parler, Aldjia était aux anges et Méziane était devenu soudain le jeune homme le plus heureux du monde. La discussion entre les deux jeunes gens ne dura pas plus de deux minutes, car ceux-ci étaient extrêmement gênés. Ils avaient l'impression d'être deux individus auxquels la société avait accordé quelques instants exceptionnels pour enfreindre les tabous et la morale millénaires. Les deux hommes ensuite sortirent dans la cour de la demeure pour parler loin des oreilles des femmes. La jeune fille se leva et disparut. Son père se tourna alors vers son vieil ami. — Mon ami, Aldjia est la plus jeune de mes enfants... ses trois frères et ses deux sœurs aînés sont tous mariés et ont des enfants...Il ne me reste plus qu'elle. Nous allons en discuter avec elle sa mère et moi. En principe, il n'y aura pas de problème. Vous aurez notre réponse dans moins d'une semaine... C'est moi qui t'appellerai ! (A suivre)