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Histoires vraies : Le dernier millième de seconde 3e partie
Publié dans Info Soir le 03 - 09 - 2015

Résumé de la 2e partie n Après ses séances de coiffure et de maquillage, la ravissante Parwonneh saute dans un taxi et rejoint le studio où l'attend son photographe…
Werner fait la grimace :
«Ne m'appelle pas papa ! Tu sais bien que je suis ton amant préféré.»
Papillon l'embrasse délicatement sur le front
«Mon photographe préféré, seulement !
— C'est la même chose, tu sais, chaque photo que j'ai faite de toi, c'est un souvenir d'amour.
—  Werner, arrête ! J'ai déjà assez de problèmes avec mon fiancé. Allons-y. Je n'ai pasbeaucoup de temps. Mon avion est à vingt heures.
Werner fait la grimace, s'adresse au coiffeur et à la maquilleuse :
«Bon. Une retouche ici, pour la mèche du front. Je veux un rouge à lèvres feu, plus violent que ça. Allez-y mes enfants, après ça vous filez. Aujourd'hui je travaille seul avec Papillon. J'ai besoin de concentration. Ces douze robes, ce n'est pas de la photo, c'est plus. C'est de la peinture, de la sculpture, du génie ! Je la veux inimitable notre Papillon.»
Un quart d'heure plus tard, Papillon est seule avec son pygmalion. Elle a revêtu la première robe. Une soie rouge, en forme de sari indien. Les onze suivantes attendent leur tour, accrochées au mur du studio, et la dernière sera son linceul.
Comment sait-on ? Comment peut-on raconter en détail la mort d'un homme et d'une femme enfermés seuls dans un studio de photographe ? Puisqu'ils vont mourir tous les deux, ils ne pourront pas le raconter ! Quant à l'assassin il mourra aussi. Alors comment peut-on savoir ?
Parce que cette histoire est un scénario à la Hitchcock. Et comme dans les films du célèbre metteur en scène, tout est prévu à l'avance, et tous les éléments sont donnés :
Premier personnage : Werner. C'est un curieux homme de cinquante-deux ans. Il a été beau, il a été minable, il a été raté, il a été marié trois fois, il a fait faillite trois fois dans des entreprises diverses. Jusqu'au jour où il s'est pris de passion pour la photographie. Devenu en quelques années le pécialiste du nu artistique, pour magazine de luxe, Werner a rencontré un jour son Papillon : sa rose d'Ispahan. Elle avait dix-huit ans et une rare photogénie. Il en a fait la reine des journaux de mode et des affiches. Mais il en est tombé si éperdument amoureux, qu'il s'est conduit avec elle comme un gamin. De dix-huit à vingt-deux ans, son Papillon s'est retrouvédans une cage dorée, appartement de luxe, fourrures, gadgets, coiffeur personnel, et tapis persans. Werner a voulu vivre un conte de fées. Mais sa perpétuelle adoration a fini par étouffer la jeune femme et, un beau soir, est arrivé ce qui devait arriver : un jeune homme. Il avait pour lui vingt six contre cinquante-deux.
Des cheveux bruns, contre un crâne presque chauve. Une fortune datant de cinq ou six générations, une aisance et une manière de faire la cour, à coups de rivière de diamants et de cocktails dans le monde. Le Papillon s'est laissé prendre. Faire partie d'une grande famille bourgeoise, disposer d'un chauffeur et d'un mari séduisant, promener sa beauté sans autre but que la flânerie des privilégiés de ce monde, croiser Onassis en Méditerranée et la Duchesse de Windsor à Paris, sourire à des premiers ministres, dîner à New York et prendre le petit déjeuner à Las Palmas...
Bob avait gagné. Werner s'inclinait. Leur dernier affrontement sur le terrain c'était hier, à coups de roses d'Ispahan.
A suivre


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