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Histoires vraies : Le dernier millième de seconde 2e partie
Publié dans Info Soir le 02 - 09 - 2015

Résumé de la 1re partie n Les cent roses offertes à la belle Parwonneh dégringolent les escaliers propulsées par un coup de pied jaloux de son fiancé.
Ton avion part ce soir à vingt heures pour les Canaries. Je viendrai te chercher. Ouvre ta porte, le billet est sur le paillasson.»
Tout en grignotant son petit déjeuner, Parwonneh ouvre la porte et se cogne une nouvelle fois. Cent roses rouges font un nid parfumé au billet d'avion. Quel gâchis ! Que faire de cent roses, alors qu'elle quitte son appartement pour un mois de voyage de noces. La jeune fille claironne dans l'escalier :
«Madame Scholtes ! Vous êtes là ? »
Mme Scholtes, la concierge est toujours là. Elle entend toujours tout. Son visage fripé apparaît entre deux étages, et Parwonneh lui sourit:
«Vous voulez des roses ? Je vais travailler dans une heure et je prends l'avion ce soir !
Avec un sourire entendu, la concierge ramasse la corbeille
«Elles sont plus belles que les autres, c'est dommage ! J'en ai déjà, vous savez ! Je suistransformée en fleuriste.
— Eh bien, vendez-les, faites-en des conserves, ou offrez les à qui vous voudrez !»
Et Parwonneh retourne au répondeur téléphonique. Un appel de son père :
«Bon voyage, sois heureuse ma chérie, et à bientôt»
Le dernier appel est de Werner, son photographe, le responsable du premier cent de roses
«Il est dix heures, je sais que mon Papillon n'est pas réveillé. La séance te plaira. Douze robes du soir pour Vogue. Je t'envoie le coiffeur à onze heures et demie et la maquilleuse à midi. Fais-toi belle, Papillon, à tout à l'heure.»
«Papillon» ouvre la porte au coiffeur. C'est un jeune éphèbe devant qui elle ne craint pas de prendre sa douche, en bavardant de mille stupidités. Puis la maquilleuse s'empare de son visage, qu'elle examine à la loupe d'un œil critique et professionnel :
«Traits tirés, le teint terne. Tu es encore rentrée tard, mon chou ! Enfin, on va faire avec ! C'est du maquillage grand-soir, ça cache tout. A l'en croire, «Papillon» serait affreuse. Elle est bien la seule à le penser.
Vingt-deux ans, d'origine persane, Parwonneh est considérée comme la plus belle des «top-modèles» allemands. Cheveux noirs splendides, en crinière, yeux verts émeraude, teint mat, et des mensurations de Vénus : 1,70 m, 89, 90. Pour les initiés c'est une carte de visite. Sa photo s'étale dans les plus grandes agences. Papillon est son nom de travail ; en cinq ans, elle agagné dix fois plus qu'un P.-D.G. d'entreprise.
A 14 h 30, parée comme une déesse, Papillon saute dans un taxi, avec ses valises, son coiffeur et sa maquilleuse. Elle prendra l'avion dès la fin de la séance avec Werner. Pour unejeune fille qui va mourir dans trois heures, elle est très gaie. Et le chauffeur de taxi ne se prive pas de lui faire la cour sans aucun complexe.
«Si vous voulez un chauffeur à vos pieds, n'hésitez pas ! Je suis là !
— Eh bien d'accord. Venez me prendre à partir de dix neuf heures, devant le studio. Je prends l'avion à vingt heures, et j'aurai peu de temps.»
En coup de vent, sourire aux lèvres, Papillon envahit le studio et tombe dans les bras deWerner.
«Allons-y papa ! Tu as dit douze robes ? Où est la première ?»
A suivre


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