Réalisation n Une série de mesures, destinées à booster le projet de dédoublement de l'axe routier Chiffa-Berrouaghia ont été prises par le wali de Médéa. Parmi les mesures annoncées par le chef de l'exécutif la levée de toutes les entraves, d'ordre technique ou inhérentes à l'opposition des riverains au projet au passage du tracé de la nouvelle voie express. Le wali a insisté dans ce cadre sur l'urgence de procéder au déplacement de l'ensemble des réseaux et lignes électriques, longeant ce tracé, la réalisation de nouveaux chemins de réservation pour les réseaux divers (électricité, gaz, fibre optique, eau potable et assainissement), ainsi que le transfert des quelques familles occupant encore des habitations, situées sur ce même tracé. Des instructions ont été données par Mustapha Layadhi pour procéder, aussi, au relogement de familles résidantes dans l'ancienne gare ferroviaire d'El-Hamdania, Haouch Messaoudi, Tayeb-Djoughlali, dans la commune de Benchicao et à la périphérie sud-ouest de Berrouaghia, libérant ainsi les terrains devant abriter les ouvrages d'art projetés. Le chef de l'exécutif s'est engagé également à prendre en charge le dossier des expropriations de façon à préserver, aussi bien les intérêts de l'Etat que ceux des propriétaires. Le wali a appelé ces derniers, par ailleurs, à une large concertation avec les différents intervenants sur ce projet afin de trouver des solutions susceptibles de lever toutes les entraves qui ont empêché, jusqu'à ce jour, l'avancé du projet. L'entreprise chinoise, chargée de la réalisation d'une grande partie de ce projet, a été invitée, au cours de cette visite d'inspection menée par l'exécutif, à redoubler d'efforts afin d'atteindre la cadence souhaitée. La société chinoise est appelée à accélérer les travaux, notamment dans le perçage des deux tubes de tunnels en optant pour des engins plus performants que ce qui est actuellement engagé sur ce chantier. Ainsi, sur les neuf kilomètres de tunnels, 2 km seulement ont été percés, à ce jour, soit une moyenne de deux à quatre mètres/jour, alors que l'entreprise est censée réaliser le double de cette performance, eu égard aux clauses contenues dans le contrat de réalisation. Celui-ci prévoit, en outre, l'utilisation d'engins de perçage modernes et performants, au lieu de recourir aux tirs d'explosifs. Les usagers de la route nationale n°1, qui fait la jonction entre les régions du nord du pays et le Sud, doivent patienter encore quelques mois supplémentaires, avant de pouvoir rouler tranquillement et en toute sécurité sur cet axe «névralgique». Au delà de la complexité du projet, qualifié, d'ailleurs, de défi technique majeur, vu que près du deux tiers de cette voie expresse, d'un linéaire de 53 km, passe à l'intérieur des «gorges de la Chiffa», les principales contraintes rencontrées par les entreprises de réalisation engagées, depuis le mois de novembre 2012, sur différents fronts, sont dues au retard mis dans le déplacement de certains réseaux électriques, freinant, à chaque fois, l'avancée des équipes déployées sur les nombreux sites d'intervention.