Transports-Prix l Le ministère des Transports a annoncé, hier, qu'un groupe de travail a été mis en place pour étudier la question des tarifs et les mesures à même de protéger le pouvoir d'achat du citoyen et de préserver les droits des transporteurs. Selon un communiqué commun rendu public à l'issue de la rencontre ayant réuni la tutelle, des représentants des chauffeurs de taxi et les opérateurs du transport collectif urbain et inter wilayas, il a été convenu de la mise en place d'un groupe de travail pour «examiner la question des tarifs et les mesures d'allégement des charges en vue d'atténuer l'impact de la hausse du carburant». Ce groupe de travail est chargé, selon le communiqué, de l'examen de la question des tarifs et des mesures à même de protéger le pouvoir d'achat du citoyen et préserver les droits des opérateurs activant dans le secteur. Les résultats de cette étude seront soumis aux autorités publiques dans un délai d'un mois». Affaire Sonatrach 1 -Poursuite des auditions l La défense, la partie civile et le procureur général ont poursuivi hier après-midi, l'audition des accusés présentés devant le tribunal criminel d'Alger dans l'affaire dite «Sonatrach 1». Le juge Reggad a d'abord entendu El Hachemi Meghaoui, ex-PDG du Crédit populaire d'Algérie qui était consultant chez Contel de 2007 à 2010 et souligné qu'il se contentait de s'occuper des procédures de gestion et des procédures comptables. Au profit de Funkwerk, il dit qu'il s'occupait des opérations du commerce extérieur. Meghaoui a eu aussi à s'expliquer sur son compte en banque mais il se demande pourquoi les enquêteurs n'ont pas demandé d'informations sur les comptes des autres associés de Contel. Dans ses réponses, il assure qu'il n'a aucun lien avec le contrat de Sonatrach. Ce fut ensuite à Meghaoui Yazid d'être entendu et de justifier la provenance des montants sur son compte bancaire au titre de consultant chez Contel à 8 000 euros par mois. Mais certains versements dépassent ce montant ce qu'il justifie en invoquant des primes de performance de 38 000 euros en deux ans. Zones industrielles-Bientôt une opération de réhabilitation l Une opération de réhabilitation de 70 zones industrielles sera lancée dans les tout prochains jours, a indiqué, hier, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. «L'étude de la réhabilitation de 70 zones industrielles sur le territoire national a été achevée, l'enveloppe budgétaire consacrée à cette opération est prête. Une réunion sera tenue cette semaine pour donner le coup d'envoi de cette opération», a affirmé M. Bouchouareb en marge d'une visite d'inspection de sites industriels dans la wilaya d'Alger. Cette opération de réhabilitation sera lancée, dans une première phase, dans les zones industrielles de Rouiba, Reghaïa et d'Oued-Smar (Alger), a fait savoir le ministre, ajoutant que cela sera effectuée parallèlement à la réalisation des 49 nouveaux parcs industriels. En outre, M. Bouchouareb a réaffirmé que l'Etat était en cours de récupération du foncier industriel inexploité par des entreprises publiques pour l'affecter à des projets économiques. Algérie-UE-Energie-Coopération l Le commissaire européen à l'énergie et au climat, Miguel Arias Canete, a réaffirmé son engagement à renforcer la coopération entre l'Union européenne (UE) et l'Algérie dans le domaine de l'énergie, qualifiant cette coopération de «priorité» de la stratégie de l'Union de l'énergie adoptée au début de l'année 2015. Dans une contribution publiée, lundi, par la revue The Parliament, le commissaire européen à l'énergie a souligné que la coopération énergétique au plan bilatéral demeure «cruciale» en particulier avec l'Algérie, plus grand pays d'Afrique et partenaire d'«une importance vitale» pour l'UE. M. Canete a rappelé que l'Algérie est le troisième fournisseur de gaz de l'UE après la Russie et la Norvège et que l'UE est le plus grand importateur de gaz algérien, affirmant que «l'Algérie a toujours été un fournisseur de gaz très fiable pour l'UE». Les ressources de gaz en Algérie, y compris le gaz de schiste, sont énormes, a-t-il fait remarquer, relevant l'existence d'un «réel besoin» d'investissements dans de nouveaux projets d'exploration et de production de gaz.