Résumé de la 145e partie : Samir n'avait désormais qu'une seule idée en tête : comment annihiler la nuisance de Soraya et Mounia. Soudain, Samir immobilisa sa voiture parce qu'il avait vu un vieil homme se déplaçant péniblement descendre du trottoir et s'engager résolument sur la chaussée en brandissant sa canne comme pour mieux attirer l'attention des automobilistes. Et avec Samir, il avait atteint son but puisque celui-ci le suivit du regard. Et c'est ainsi qu'il s'aperçut qu'il portait autour du cou une minerve. Une espèce de coussin orthopédique qui permet de soigner les problèmes que peut rencontrer cette partie du corps à la suite d'un choc. Il sourit et serra les deux poings. Il la tenait son idée ! Il savait comment faire pour cacher les traces laissées par Mounia sur son cou. Il réfléchit encore et dut fournir un effort pour ne pas hurler de joie. Il venait d'avoir une idée extraordinaire. Mounia pourrait raconter tout ce qu'elle voudrait au sujet du crime qu'il avait commis en compagnie de Soraya, elle ne réussirait qu'à se rendre ridicule. Ah ! Il la tenait sa riposte ! Une riposte qui ferait rougir de jalousie le diable en personne ! Samir se rendit jusqu'à la place du 1er Mai où il avait repéré depuis très longtemps un grand magasin spécialisé dans les prothèses médicales. Tout au long du trajet, il souhaita que le magasin en question n'ait pas changé d'activité. En principe, il avait suffisamment d'argent sur lui pour faire face à cette dépense qu'il n'avait pas prévue. De toutes les manières si l'argent qu'il avait sur lui ne lui suffisait pas, il n'avait qu'à se rendre chez un de ses amis qui avait son cabinet dentaire non loin de là. Mais le plus important c'était qu'il trouve ce qu'il cherchait : une minerve ! Une minerve qu'il placerait autour de son cou jusqu'à ce que les taches que Mounia lui avait laissées disparaissent. Finalement, la chance était du côté de Samir. Il avait trouvé une minerve et il avait suffisamment d'argent sur lui pour l'acheter. Il se rendit néanmoins chez son ami le dentiste qu'il trouva très occupé mais qui s'arrangea pour discuter avec lui pendant quelques instants. - Farouk, je ne viens pas pour des soins dentaires…mais il s'agit de quelque chose de plus douloureux qu'une rage de dent. Sans entrer dans les détails, j'ai besoin de faire croire à mon père que j'ai eu un accident et que je me suis retrouvé avec une minerve autour du cou… A suivre