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Ces invités de passage
Publié dans Info Soir le 14 - 02 - 2016

Evénement n La journée du 2 février de chaque année est une occasion de faire connaître cet écosystème exceptionnel et son rôle important dans les processus vitaux de certaines espèces animales et florales.
En Algérie, les zones humides regroupent une grande variété d'habitats naturels : chotts, sebkhas, lacs et marais (eau douce, saumâtre ou salée), oueds, oasis et barrage. Le dernier recensement a dénombré 1 451 zones humides en Algérie, dont 762 sont naturelles. Aujourd'hui, avec les nouvelles connaissances, le nombre de zones humides dépasse le millier si l'on inclut oueds, grottes, oasis, daya, et zones côtières. Elles occupent des superficies plus ou moins importantes. Ces zones sont fortement productrices par la présence de tous les maillons de la chaîne alimentaire et hébergent entre autres une avifaune aquatique remarquable qui utilise ces sites comme stations de repos, de reproduction et d'hivernage. Il existe, chez nous, environ trente espèces de poissons d'eau douce, 784 espèces végétales aquatiques connues. Fragiles, les zones humides, sièges d'une biodiversité sans pareille, groupées sur de petites étendues, n'échappent pas à une dynamique de destruction sans pareille qui remet en cause l'existence d'un nombre élevé d'espèces floristiques et faunistiques. L'impact le plus important est celui de la disparition de certaines plantes rares ou rarissimes. Tout comme les forêts tropicales, les zones humides sont détruites à un rythme sans précédent. Privées parfois de leur eau par des pompages excessifs ou par la construction irréfléchie de barrages, elles sont même complètement drainées au profit de l'agriculture. Et ce, sans parler des rapaces du foncier qui ont juré de bétonner tout le pays. L'Algérie en tant que partie contractante à la convention de Ramsar depuis 1982, sur les zones humides veut continuer à participer à l'enrichissement de la nomenclature de cette dernière. Pour l'heure 50 zones sont classées et une dizaine d'autres sont en voie de l'être. Du fait de la sensibilité du sujet, de nombreuses actions d'information, de sensibilisation et de vulgarisation autour de l'importance des zones humides ont été lancées à travers plusieurs régions du pays. A Jijel, ces manifestations ont ciblé essentiellement et prioritairement les jeunes écoliers de la région, et ont misé surtout sur la sensibilisation pour faire prendre conscience aux enfants des dangers qui guettent ces écosystèmes. Des séances d'observation de sites, de la faune qui y habite, des opérations de nettoyage de la zone humide de Beni Belaïd, des concours de dessins et autres conférences-débats étaient au menu de la célébration de cette journée.
L. S.
Aïn Témouchent : diminution inquiétante
l Le nombre des zones humides dans la wilaya d'Aïn Témouchent est passé de 15 zones en 2015 à 14 cette année, apprenait-on début février du chef de bureau faune et flore à la Conservation des forêts. Cette diminution résulte selon ce responsable, de la sécheresse qui sévit dans la wilaya et du pompage continu des eaux de la retenue collinaire d'Oued Kihal qui ont entièrement desséché cette zone qui accueillait 60% des oiseaux migrateurs. Cette situation a été causée également par l'absence de contrôle de cet important site naturel, a-t-il ajouté, rappelant que la retenue collinaire d'Oued Kihal se faisait remarquer par la beauté naturelle de son paysage que l'utilisation effrénée de ses eaux par les riverains a dénaturé. Les 14 autres zones humides recensées cette année au niveau de la wilaya d'Aïn Témouchent, dont celle de l'île de Rachgoun classée d'importance internationale en 2011 selon la convention Ramsar, sont composées, notamment, de retenues collinaires, d'oueds et de lacs.
Sur les 200 000 oiseaux migrateurs passant par l'Algérie, 10 000 transitent par la wilaya. Pas moins de 27 espèces d'oiseaux rares protégés ont été recensées en 2014 au niveau de la seule station de lagunage de Hassi El-Ghella. Un site potentiellement «zone humide», a-t-on rappelé signalant qu'il s'agit, entre autres, de l'échasse blanche, le col vert, la foulque, le goéland et l'aigrette garzette.
L. S.
64% des zones humides disparus en un siècle !
l La Journée mondiale des zones humides, commémore la signature de la convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Sur les enjeux qui entourent la disparition des zones humides et les solutions à mettre en œuvre pour les préserver, les dernières études de Ramsar, démontrent que plus de 64% des zones humides ont disparu de la surface planétaire, depuis 1900, limitant ainsi l'accès à l'eau douce pour l'équivalent de deux milliards d'être humains. Sur ce fait, cette étude préconise que, si rien n'est fait pour stopper les menaces qui pèsent sur ces zones humides, leur disparition de certains territoires engendrerait d'importants changements climatiques en libérant une importante quantité de carbone, sachant que rien que les tourbières retiennent plus de 30% de carbone stocké en milieu terrestre. Tout cela réaffirme la nécessité de mettre en œuvre des projets de gestion durable, afin d'assurer la pérennité de ces écosystèmes fragiles tout en garantissant la viabilité des biens et services fournis.


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