Le gouvernement a décidé, encore une fois, de venir à la rescousse de la SNVI. L'entreprise, en difficulté financière et quasiment à l'arrêt, a bénéficié d'un financement de 91 milliards DA destiné à la mise à niveau de ses structures, au renouvellement des moyens de production et à l'extension de ses investissements. Ce nouveau soutien financier permettra-t-il à ce groupe, qui était jadis le fleuron de l'industrie algérienne, de revivre un second âge. C'est ce qu'a déclaré, hier, le Président directeur général du groupe qui précise que « ce financement permettra aux cinq unités de ce groupe, de mettre à niveau leurs structures, les étendre et leur dotation en machines et matériel nouveau ». Malek Salah a indiqué, à l'APS, que la priorité pour ce groupe sera l'utilisation des technologies de pointe dans la production à travers l'acquisition de machines et moyens sophistiqués. Ce soutien financier accordé par le Gouvernement au groupe permettra d'élargir les investissements avec des partenaires étrangers, à l'instar du partenaire allemand "Daimler" aux unités de Rouiba et de Tiaret, le partenaire émirati de Tiaret à travers l'usine de fabrication de Mercedes 4x4 et de Mercedes Benz, ainsi qu'un partenaire français en matière de wagons du tramway, a-t-il ajoute.Le même responsable a également évoqué la possibilité d'élargir les investissements et partenariats avec d'autres partenaires dans différents domaines liés à la fabrication de véhicules industriels dont des voitures, des camions, des wagons, des semi-remorques, des remorques et des rames du tramway. Malek Salah a ajouté que parmi les projets du groupe, la création de sous-traitance en pièces à l'intérieur et à l'extérieur du groupe pour la fourniture de pièces maitresses de produits mécaniques fabriqués par les unités du groupe. Ainsi l'Etat est intervenu encore une fois pour une nouvelle perfusion en faveur de ce groupe industriel. susceptible à l'avenir d'accroitre ses capacités de production et d'opérer des changements en matière de gestion et d'investissement. Depuis plusieurs années, la SNVI n'arrive plus à se remettre sur rails t alors qu'elle était considérée jadis comme un fleuron dans l'industrie algérienne. Un plan de sauvetage estimé à 1 milliards de dollars avait été lancé en janvier 2015 Abdeslam Bouchouarb qui avait fait cette annonce, a avancé comme arguments que « la SNVI est complètement à l'arrêt et elle a besoin d'un plan d'urgence pour pouvoir relancer son activité ».