Résumé de la 23e partie n Zoheir finit par comprendre le véritable but du mariage de Khaled avec la belle Nabila : faire main basse sur la fortune de ses beaux-parents. Et Khaled de conclure : - Voilà ! C'est pourquoi Nabila s'est dit que si une partie de l'héritage de son père est déjà en mon nom, ses frères n'ont aucune chance de me le prendre… enfin… de nous le prendre. - Mais ce que tu m'apprends, là, est diabolique, Khaled ! répliqua d'une voix inquiète Zoheir. - Non… Il n'a rien de diabolique. Cela s'appelle un mariage d'affaire ou d'intérêt ! Zoheir sourit alors qu'en réalité il avait envie de vomir tant il trouvait son frère cadet exécrable. - Un mariage d'affaires ou d'intérêt, hein ? - Oui, bien sûr, Zoheir… Ce sont les mariages d'intérêt qui ont de tout temps guidé le monde. Essaie de te rappeler les mariages des princes d'Autriche avec les princesses d'Allemagne, du Danemark ou de Hollande… Et les unions des rois de France avec les princesses d'Espagne ou de Hongrie… - Ah ! Oui… C'est vrai… Et bientôt nous allons assister au mariage de la princesse de Bouzaréah avec un roturier de Rouiba ! Aya ! Khaled ! - Berkana ! ( allez, cesse de te moquer de moi !) L'essentiel est que les deux familles soient d'accord pour cette union. Le reste n'est que du bavardage. - Voilà qui est bien dit, intervint le vieux Fodhil pour qui ce mariage avait tout l'air d'être l'affaire du siècle. Zoheir se leva pour s'en aller après avoir renouvelé à son frère, à son père et à sa mère sa disponibilité pour que le mariage de Khaled réussisse et soit une référence en matière de luxe et de savoir-faire festif. «Un succès dont parleraient les gens pendant des mois», avait-il souligné, sans toutefois préciser s'ils en parleraient en bien ou en mal. Le temps fila très vite et bientôt il ne resta plus qu'une semaine pour le mariage de Khaled avec la belle Nabila. Tout était déjà prêt. Une grande fête devait avoir lieu dans la grande villa des parents de cette dernière. A cette occasion étaient prévus deux gigantesques repas. Dans la cour de la villa serait servi du couscous avec de la viande de bœuf à l'ancienne. A l'intérieur, dans le grand salon aux allures de salle des fêtes, serait offert un plat «moderne», calqué sur des recettes glanées sur Internet et où il était surtout question de vol-au-vent, de tranches de sushis, de crevettes et de paella. A suivre…