Résumé de la 37e partie n Le vieil homme s'en est allé. L'appartement est enfin libre. Mais Abdenour craque. Dès qu'Abdenour fut rentré, Zakia s'aperçut qu'il avait pleuré. - Oh ! Tu es sensible à ce point ? Tu as acheté un bel appartement et tu pleures ? - J'ai l'impression d'avoir chassé ce vieil homme de son appartement pour l'envoyer dans un cimetière… - Oh ! Non…si ce n'est pas toi qui as pris cet appartement, ce sera quelqu'un d'autre….Et si c'était quelqu'un d'autre, il aurait pris la peine de marchander pour l'avoir à meilleur prix encore. Et je ne suis pas certaine qu'il lui aurait donné son argent aussi rapidement que toi. - Cet appartement vaut plus, murmura Abdenour. Le vieil homme le savait…il n'est pas débile… - C'est vrai…Et il me l'a fait savoir, ajouta Abdenour. - Il t'a même dit qu'il voulait que l'appartement se vende rapidement et que c'était la raison pour laquelle il l'avait proposé à un prix aussi bas. - C'est juste, c'est juste… fit Abdenour sur un ton songeur, tout en regardant Zakia qu'il commençait vraiment à aimer pour autre chose que sa jeunesse, sa fraîcheur et sa beauté. Razika, sa femme, en plus de vingt-cinq ans de vie commune, elle ne l'avait jamais réconforté comme venait de le faire Zakia. Quand sa femme s'approchait de lui pour lui parler, c'était presque toujours pour lui demander d'aider un de ses frères ou une de ses sœurs. Le reste du temps, surtout lors des six dernières années qui venaient de s'écouler, elle éteignait la lumière, fermait la porte de la chambre conjugale et l'obligeait ainsi à dormir sur un des canapés du salon. Abdenour s'arracha à ses réflexions et regarda Zakia. - Zakia… personne ne sait que tu es ici…à part moi et Salah…Salah, c'est un ami…un vrai… Salah m'est aussi cher que mes deux frères qui ne viennent me voir, eux aussi, que lorsqu'ils ont besoin d'une aide quelconque. Personne ne viendra donc te déranger ou nous déranger…mais sur un autre plan, moi je ne serai tranquille que si nous nous marions… Si nous vivons ensemble sans être mariés, cela signifiera que Dahmane a raison de dire que je me suis engagé sur le mauvais chemin. - Moi, je veux bien que nous nous marions mais tu sais qu'il me faut un tuteur… - Oui… Où veux-tu que je trouve un tuteur ? Je n'ai plus personne…. A suivre…