Résumé de la 66e partie n Abdenour promet à sa première femme de mettre tous ses biens à son nom. Même son beau-frère verra ses dettes effacées et le local inscrit à son nom. Dahmane n'en croyait pas ses oreilles. Il allait devenir le propriétaire de l'immense local d'Abdenour où il travaillait depuis dix ans sans avoir payé la moindre mensualité ? Non ce n'est pas possible. Il regarda un bon moment Abdenour puis sa sœur Razika. Comme celle-ci lui avait décoché une œillade optimiste, il se rassura et s'exclama : Inchallah ! Inchallah ! Inchallah ! Inchallah ! Inchallah khouya Abdenour ! Abdenour se leva et regarda ses deux fils : Si vous n'avez pas quelque chose de particuliers à me dire, j'aimerai me reposer un peu. D'un hochement de la tête, les deux fils firent comprendre à leur père qu'ils n'avaient rien de particulier à lui dire alors celui-ci leur lança : Alors à demain chez le notaire…n'oubliez pas de ramener avec vous Nacéra. Elle est concernée aussi. Une fois la porte d'entrée fermée, Abdenour émit un long soupir de lassitude et alla s'allonger sur le canapé. Et c'est là que Zakia le rejoignit. Ça va, Abdenour ? lui demanda -t-elle en s'installant dans un fauteuil en face de lui. Oui…ça va…s'il te plait, ramène-moi une tasse de café…et mes cigarettes…je ne les ai pas prises ce matin en sortant…Elles doivent être sur la table de nuit…. Oui, oui, je sais…je les ai vues. Resté seul de nouveau, Abdenour se mit à réfléchir tout en se rappelant chaque instant passé avec ceux qu'il considérait comme étant sa famille. Ceux auprès de qui il devrait se sentir aimé et aidé dans tout ce qu'il entreprendrait… Il se rappela l'humeur en deux temps de sa femme. D'abord, elle avait été menaçante, hostile et prête à mordre. Ensuite, elle était devenue souriante, gentille et avenante…lorsqu'il lui avait dit que tous ses biens il allait les inscrire à son nom, à ceux de leurs deux enfants et de son frère. Ce qui signifiait que le plus important c'était ce qu'il possédait. Sa femme frétillait comme un poisson dans l'eau parce qu'elle avait cru tout ce qu'il lui avait dit. Ah ! Mais elle ne perdait rien pour attendre ! A suivre