Résumé de la 67e partie n Après le départ de sa première épouse, sees enfants et son beau-frère, Abdenour commence à méditer et réalise que seuls les biens matériels intéressent ceux qu'il aime. Abdenour avala une gorgée de café puis leva les yeux en direction de Zakia assise en face de lui. - Il est exquis ce café…mais comment fais-tu pour le faire aussi bon ? Zakia sourit : - Je ne fais rien de particulier…Je me contente de le préparer à petit feu… - A petit feu ? Hum…le secret est peut-être là, Zakia…Il m'est arrivé de préparer du café mais la flamme que j'utilise est toujours forte….C'est pour que le café soit prêt rapidement…Nous sommes tout le temps pressés et nous faisons tout rapidement. Le résultat est que tout ce que nous accomplissons est une catastrophe. Tu sais quoi ? La prochaine fois c'est moi qui préparerai du café à petit feu et on verra s'il a le même goût que celui-ci. - D'accord…Abdenour… Après un court silence, Zakia s'adressa craintivement à Abdenour : - Je voudrai te poser une question… mais j'ai peur… - Tu as peur de quoi ? - J'ai peur que tu trouves mes propos déplaisants et que tu te fâches contre moi. - Non…je ne me fâcherai pas contre toi, Zakia. Allez, je t'écoute… - Tout à l'heure, je t'ai entendu quand tu as dit à ta femme que tu allais mettre tous tes biens à son nom…C'est vrai ? - Non…ce n'est pas vrai…Il y a de cela quelques années, je l'aurai peut-être fait mais maintenant que j'ai vu son comportement et surtout maintenant que j'ai vu sa cupidité et son mépris envers moi, je ne mettrai rien à son nom…Et d'ailleurs c'était à ça que je pensais depuis un moment…Non …Razika n'aura rien de ce qui m'appartient à son nom. Maintenant, je suis en train de réfléchir à autre chose : comment la punir ? - Laisse tomber…Tu penses qu'elle n'est pas suffisamment punie en découvrant que son époux s'est remarié ? - Non…elle n'est pas suffisamment punie parce que je viens de découvrir que son amour se limite aux biens matériels…J'ai aussi envie de punir son frère Dahmane. Le punir jusqu'à ce qu'il regrette d'être venu au monde. - Oh ! Abdenour tu me fais peur quand tu parles ainsi… - Ce n'est pas moi qui parle ainsi mais le couscous que Razika a refusé de me préparer par mépris. A suivre