Résumé de la 1ère partie n Le vieux Merzak marie son fils cadet. L'épouse de celui-ci est plus belle que celle de son frère aîné, ce qui créé un climat électrique au sein de la famille. Méziane aussi ne cessait de broyer du noir. Il n'arrivait pas à supporter l'idée que son jeune frère ait épousé une femme plus belle que la sienne ! Comme dans ce genre de situation, l'angoisse et le ressentiment empêchent de raisonner, le jeune homme s'imagina vite qu'un complot avait été ourdi contre lui par ses parents. Pour lui, il n'y avait aucun doute, ses parents, qui préféraient son frère cadet, s'étaient ligués contre lui et s'étaient arrangés pour que son épouse surpasse la sienne en beauté! Puis, il s'était mis à dérouler devant ses yeux le film de son enfance qu'il s'était mis soudain à voir sous des dehors sinistres. Il se souvint que, depuis la naissance de son frère cadet, ses parents l'avaient négligé. Ils n'avaient d'yeux et d'intérêt que pour lui ! Quand il lui arrivait de se disputer avec son jeune frère, leurs parents intervenaient et à chaque fois, c'était lui qu'ils grondaient. A cette époque-là, il ne s'étai pas aperçu de cette « discrimination ». Il était « naïf ». Maintenant, il devait même s'attendre à ce que les magasins de son père soient donnés à son frère ! Méziane ignorait que sa façon de raisonner allait influencer son épouse et que celle-ci, par sa faute, allait commettre un acte des plus abominables, contre Lila. La jalousie avait aveuglé Hanane qui ne vivait plus que dans l'attente d'une bonne occasion pour se venger de Lila, la femme de son beau-frère Samir. L'idée qui trottait dans sa tête était tout simplement diabolique. Elle voulait que Lila devienne très laide. Comment ? En la défigurant, pardi ! Mais elle se devait de recourir à une bonne stratégie pour que son geste apparaisse non pas comme une condamnable préméditation mais comme un malheureux accident. Il faut que le premier coupable que l'on désignera soit le « mektoub» ! C'est le « mektoub » en effet qu'on a pris l'habitude d'accuser chez nous lorsqu'un accident se produit. Une « bonne » occasion allait se présenter au cours d'une fin d'après-midi. Hanane se trouvait avec sa très belle belle-soeur, dans la cuisine où celle-ci faisait frire des pommes de terre sur une « tabouna ». Ah ! La belle occasion ! se dit Hanane en se frottant les mains. Si elle ne se retenait pas elle pousserait même un ricanement satanique tellement le scénario qui venait de naître dans sa tête l'avait séduite. A suivre…