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Une ville, une histoire
L'aventurière du désert (2e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 10 - 2004

Résumé de la 1re partie Isabelle Eberhardt et sa mère débarquent à Alger, un matin de l'année 1897. Isabelle veut visiter le Sud...
Elle reste à Alger juste le temps d'apprendre l'arabe. Contrairement aux autres Européens qui arrivent en Algérie, elle veut se mêler à la population algérienne, découvrir son mode de vie, le partager même. D'ailleurs, elle trouve les colons mesquins, cupides et d'esprit étroit. Elle va aussi se convertir à l'islam pour vivre le pays de l'intérieur. On a discuté de la sincérité de sa conversion, mais il faut dire à sa décharge qu'elle n'était pas obligée de le faire pour vivre en Algérie.
Sa mère repartie en Europe, elle décide d'assouvir enfin sa passion en se rendant dans le Grand Sud. Laghouat, Ghardaïa, Ouargla... elle est fascinée par les vastes étendues de sable doré, les oasis verdoyantes où coulent d'abondantes sources. Elle aime, après de longues chevauchées, aller s'asseoir à l'ombre d?un palmier et, la nuit, rêver d'espaces infinis. Elle est loin des bruits de Paris et même d'Alger, des usages sociaux qui imposent des attitudes et des comportements qu'elle juge contraire à la nature. Il est vrai qu'ici aussi, il y a des contraintes mais elles sont d'un autre ordre, et les règles auxquelles on se soumet ne briment pas la liberté. C'est du moins ce quelle croit. En tout cas, fine observatrice, elle va apprendre à connaître cette population du Sud dont elle veut partager la vie, elle va la décrire, lui consacrant de belles pages pleines de poésie et d'amour. C'est ainsi qu'elle décrira, dans son journal, les rencontres galantes entre jeunes hommes et jeunes femmes. «Tous les soirs, les belles tatouées au teint bronzé et au regard farouche, s'en vont par groupes, sous leurs beaux haillons de laine pourpre ou bleu sombre, vers les feggaguirs de l'oued. Elles jasent, elles rient entre elles, et deviennent silencieuses quand un musulman passe. Les cavaliers en burnous bleu ou rouge qui mènent à l'abreuvoir leurs petits chevaux vifs passent le plus près possible des voluptueuses fontaines. Pas un mot entre eux et les bédouines. Pourtant des offres, des aveux, des refus, des promesses s'échangent par petits gestes discrets. L'homme, très grave, passe la main sur sa barbe. Cela signifie : puisse-t-on me raser l'attribut visible de ma virilité si je ne parviens pas à te posséder. La femme répond avec un sourire dans le regard, par un hochement de tête négatif, simple agacerie. Puis, furtivement, méfiante même de ses compagnes, elle esquisse un léger mouvement de la main. Cela suffit, la promesse est faite. Il en coûtera quelques hardes aux couleurs chatoyantes ou quelques pièces blanches, pas beaucoup.
Puis, plus tard, la passion s'emparera des deux, peut-être la passion arabe, tourmentée, jalouse, qui souvent prend les apparences de la folie, jetant les hommes hors de leur impassibilité apparente ordinaire.» (Extrait de Mes Journaliers)
Une passion que rêve de connaître Isabelle et qu'elle connaîtra quelque temps après... (à suivre...)


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